Evolution statutaire : frictions entre la ministre déléguée aux Outre-mer et Gabriel Serville
En déplacement en Guyane, la ministre déléguée aux Outre-mer doit composer avec l’actualité. Celle de la Corse qui avance sur son projet d’évolution statutaire alors que la Guyane reste à quai. Un sujet qui génère des tensions entre la Collectivité territoriale et le gouvernement à quelques encablures d’une visite présidentielle qui s’annonce tendue. Ce sujet n’était pas prévu à l’agenda de la ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guévenoux, pour son premier déplacement officiel en Guyane. Mais l’évolution statutaire du territoire est pourtant au cœur de sa visite. Illustration ce mardi matin lors d’un examen du chantier de la centrale…
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11 commentaires
Eh oui Gabriel, nous avons voté en 2010 et nous avons dit non !
La ministre ce soir sur G1er « j’ai rencontré ce jour une dizaine de maires et aucun ne m’a parlé d’autonomie » haouuuu c’est con ça, vivement la consultation populaire !
C’est plus qu’évident que la Guyane ait un statut particulier et les choses ont évolué depuis le vote négatif sur l’article 74. Et pourquoi donner aux Corses et pas aux Guyanais. Faut-il menacer en posant quelques bombes ? J’espère qu’en cas de réponse négative, Tous les politiques vont boycotter la visite officielle de Macron. Mais il restera quelques toutous pour lui faire de la lèche. mais ils devront s’afficher à visage découvert et on leur dura qu’ils font fausse route.. A suivre.
Libre à vous de penser ainsi Franck. J’ai hâte qu’on nous redemande de voter…et que les minoritaires la ferment pour 15 nouvelles années. Le problème c’est que quand le peuple vote mal on ne le fait plus voter. Remember le référendum sur la constitution européenne en 2005.
Et pourquoi pas la Bretagne alors ?
Figure toi que son président a saisi la balle au bond.
Il faut peut-être prendre la balle au bond et proposer rapidement une liste de compétences que la Guyane souhaite récupérer.
Prendre la balle ? Wouf wouf…
Domino, vous insinuez que les autonomistes ne savent pas où ils vont ? Que le « projet » ne serait pas réfléchi ? Que les « compétences » ne seraient au final qu’un truc identitaire sans aucune vision sur le long terme ? J’ai bien peur que vous ayez raison.
…même bello vous le dit « il vaudrait mieux attendre cinq ans » c’est dire…
Les bombes, se sont les indépendantistes et les mafieux qui les posent, pas les autonomistes corses. D’ailleurs, c’est assez simple, le mouvement indépendantiste Corse ne voit dans l’accession à l’autonomie, que le franchissement d’une étape transitoire vers l’indépendance.
L’autonomie ne va en aucun cas les satisfaire. Déjà se pose la question des contraintes financières, où la Corse, dans l’entre deux bâtard qu’est l’autonomie qui se dessine, restera fortement dépendante des subsides de l’État avec forcement des rapports de force. Ce qui va rapidement raviver le feu indépendantiste.
Ce n’est donc pas la fin des bombes en Corse.