Élections européennes : mode d’emploi
À trois semaines des élections européennes des 8 et 9 juin qui vont renouveler pour les cinq prochaines années l’ensemble des eurodéputé(e)s, Guyaweb vous explique les enjeux d’un scrutin régulièrement dédaigné. Pourtant, les institutions de Bruxelles et Strasbourg ont un impact non-négligeable sur la vie quotidienne des quelque 400 millions de citoyens européens, y compris ceux des régions ultrapériphériques comme la Guyane. Le Parlement européen sera entièrement renouvelé en juin. Dans trois semaines, les ressortissants des 27 pays de l’Union européenne (UE) éliront pour les cinq prochaines années 720 députés (contre 705 actuellement), dont 81 rien qu’en France. Les élections européennes…
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2 commentaires
Ah non vous faites erreur ce n’est pas ce qu’a dit Me Kbello ! « Petite adaptation administrative » qu’il disait !
« Le Traité de fonctionnement de l’Union européenne, appelé « traité de Lisbonne », garantit une adaptation des normes pour les régions ultra-périphériques. Une adaptation qui ne suffit plus selon la classe politique guyanaise, à l’unisson sur le projet d’évolution statuaire du territoire pour obtenir un pouvoir normatif permettant de rédiger des lois péyi. Cette évolution, si elle se concrétise, changera forcément le rapport à l’Union européenne, même si les travaux du Congrès des élus ont décidé en décembre 2023 que la future collectivité autonome conserve le statut de RUP, plutôt que d’avoir un statut particulier comme celui de la Polynésie ou de la Nouvelle-Calédonie.
Obtenir une plus grande autonomie normative offre plus de souplesse, mais la contrepartie peut être de perdre les subventions européennes. Or celles-ci se chiffrent en Guyane à environ 100 millions d’euros par an, en direction notamment de la pêche et de l’agriculture, deux secteurs qui bénéficient des enveloppes Posei et Feampa. »
J’adore particulierement ce passage :
« Cette évolution, si elle se concrétise, changera forcément le rapport à l’Union européenne, même si les travaux du Congrès des élus ont décidé en décembre 2023 que la future collectivité autonome conserve le statut de RUP, plutôt que d’avoir un statut particulier comme celui de la Polynésie ou de la Nouvelle-Calédonie. »
Nul doutes que le congre saura faire plier l’Europe pour avoir le beure et l’argent du beure !
Ben mince, il aurait donc fallu consulter Froggie l’expert avant de se lancer dans une telle aventure… Pourtant, les RUP bénéficient déjà de tout un tas de dérogations normatives par rapport au droit européen, tel que le régime de l’octroi de mer… Il suffira donc de se conformer à celles qui existent déjà ou d’en négocier de nouvelles…comme par exemple il y a peu au sujet de la biomasse… ou encore la toute dernière par rapport au marquage CE.
https://www.outre-mer.gouv.fr/lunion-europeenne-permet-plusieurs-territoires-ultramarins-de-deroger-au-marquage-ce-pour-faciliter
Ces régimes dérogatoires au droit européen ne remettant absolument pas en question le statut de RUP…CQFD.