Des élections, pour une chambre de métiers délitée
Deux listes devraient s’affronter pour l’élection à la chambre de métiers et de l’artisanat. Celle conduite par le président sortant Harry Contout, et celle du premier vice-président Philippe Alcide-dit-Clauzel. Le dépôt des candidatures est fixé à ce lundi 12h. La campagne s’ouvre sur une dette à 2 M€, un mandat marqué par des démissions en cascade, une enquête par la police judiciaire dans une affaire d’octroi de marchés, une pseudo mise sous tutelle et un rapport qui regrette l’absence ou le manque de « procédure[s] et [de] cadre réglementaire ». Vu sa teneur, le rapport Martin en date de novembre 2015 était…
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2 commentaires
C’est quoi l’histoire des marchés publics ?
Pourquoi le secrétaire général n’a pas averti pour les marchés et pourquoi la personne retenue pour une étude architecturale était en fait un petit copain du monsieur qui a été entendu par la police. Pourquoi on a rien fait, rien dit à tous ces gens qui ne respectent pas les cadres législatifs et réglementaires ? La lecture du rapport Martin donne froid. C’est quoi l’histoire des 6 comptes bancaires soulignés dans le rapport. Oulalala ! Let go dancing …
Finalement, ils ont raison de se présenter ou représenter puisqu’ils ne sont jamais stoppés.
Pour les six comptes bancaires, nous avons interrogé l’ex président de la commission finances, Alain Tomatis. Voici sa réponse.
« Je suis à l’origine des comptes fléchés. Je souhaitais que l’on ait des comptes fléchés avec un compte centralisé de type ETEBAC (gestion informatisée de type bancaire), ce qui permettait de faire des virements de gros montants et centralisés via un compte tutelle. C’était pour avoir des comptes fléchés : l’un pour la taxe d’apprentissage etc… Et en un clic, tous les comptes bancaires apparaissent [sur l’écran d’ordinateur] ça aurait permis au secrétaire général et au président de la commission [finances] d’avoir la situation de tous les comptes et d’avoir les écritures, les virements, les chèques par thème. » Le rapport Martin considère que « ces six comptes rendent la lisibilité financières problématique ».