Le double langage de Pompili
Le programme pourtant salué de la secrétaire d’Etat en charge de la biodiversité et du climat, Barbara Pompili, présente en Guyane pendant sept jours s’achève : sur de nombreuses visites de terrain, aucune annonce sur le permis chasse, et des reproches formulés suite à son soutien apporté à l’activité minière légale et encadrée. « Je ne suis pas ministre des mines » s’est défendu Barbara Pompili, jeudi, lors d’une conférence de presse donnée en clôture de son déplacement de sept jours en Guyane. La secrétaire d’État en charge de la biodiversité et du climat a pourtant bel et bien appuyé le…
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3 commentaires
A sa décharge, elle a quand même insisté lourdement sur Guyane Première que l’emploi en Guyane devait passer en priorité par la biodiversité et le moins possible par le minier (ce dernier aurait un impact très faible sur les chiffre du chômage).
Le journaliste a même fait une erreur en fin de JT en disant qu’elle confirmait son soutien au minier alors qu’elle ne faisait que dire l’inverse. La secrétaire d’état a bondit d’incompréhension sur son siège, ne pouvant plus lui faire remarquer son erreur avec le générique de fin.
Il faut dire qu’elle a tellement changé de positionnement sur l’activité minière légale, durant son séjour, reprochant ensuite aux uns et aux autres de déformer ses propos, que le journaliste de Télé Guyane a fini par en perdre son latin. On peut le comprendre aussi !
on devrait appeler « un chat un chat », et ne pas jouer sur les concepts plus ou moins flous créés par des intellectuels en réunionite permanente. Oser dire que l’orpaillage (artisanal et/ou industriel) serait un service écosystémique à reconnaître est une aberration contredite par les faits scientifiques, comme par exemple la récente (2015) publication de Nora L Alvarez-Berríos et T Mitchell Aide dont le titre est transparent: « Global demand for gold is another threat for tropical forests. »