Deux parlementaires missionnées pour évaluer la politique anti-suicide
Le premier ministre vient de nommer Marie-Anne Chapdelaine, députée (PS) d’Ille-et-Vilaine et Aline Archimbaud, sénatrice (EE-LV) de Seine-Saint-Denis, pour mener une mission ministérielle de « bilan » des « actions entreprises » depuis quelques années sur le Maroni et l’Oyapock pour « améliorer et renforcer les actions d’éducation et de santé en faveur des populations du fleuve, notamment les plus jeunes ». Le rapport devra être remis à Matignon avant le 30 novembre 2015. Dans une note adressée par le premier ministre à Aline Archimbaud, le taux de suicide « entre 10 et 20 fois plus élevé [chez les communautés amérindiennes] que dans l’Hexagone » est pointé du…
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5 commentaires
Je pense que les choses se passeraient beaucoup mieux, si les échanges culturels, économiques avec la bande côtière Guyanaise se développaient dans le respect mutuel. Si les déplacements et le transport étaient facilités (ZAR) et peu coûteux et enfin si la force publique accompagnait au mieux les initiatives naissantes dans cette partie de la région.
Je ne vois pas ce que la force publique vient faire là dedans
vous avez raison, elle n’a rien à faire là. Ou en tout cas pas toute seule. « Les services de l’état et de la région/département » serait une expression plus adaptée.
Eh oui, ces jeunes veulent s’ouvrir sur le monde mais les traditions on peur de perdre leurs pouvoirs. Ces jeunes sont pris entre deux mondes pleins d’interdits, d’obligations… Bien entretenu par l’état et la Région ou des chefs coutumiers et certaines associations qui empêchent l’inévitable.
Ces jeunes dont les ancêtres étaient autonomes veulent le redevenir dans la société d’aujourd’hui en vivant et travaillant dans leur pays.
A force, ils oublient le goût de l’effort, de la réussite et de la défaite. Ils on peur de l’avenir qui de ce fait na plus d’intérêt.
A la moindre contrariété, ils peuvent passer a l’acte, eux. L’alcool aidant.
Pas besoin de tous ces ministres et compagnies qui vont encore faire un document de 100 pages qui va finir dans un carton, jusqu’à la prochaine fois.
Virer les orpailleurs ou gérer proprement, ouvrez aux tourisme et aux échanges, faites des maisons d’accueil culturellement adaptés pour les étudiants allant sur le littoral, suivez les projets réalisables et les idées nouvelles, soutenez les entrepreneurs extérieurs cherchant les échanges.
Affirmer leurs identités, redonnez leurs confiances…
Je partage l’avis de Pat dans l’ensemble, mais j’ajouterai une chose en plus, ce que nous réclamons depuis des années c’est la signature de la convention 169 de l’OIT qui reconnait le droits des peuples autochtones. Cette convention a été signée par les membres de l’ONU. Seule la France s’évertue à ne pas la signer, elle pourra donc envoyer autant de parlementaires qu’elle veut en mission, tant que l’Etat français n’aura pas signé cette convention elle confirmera l’idée selon laquelle elle NE VEUT PAS concrètement trouver de solutions et tout cela pour préserver ses propres intérêts. Ce n’est pas la reconnaissance de notre culture que l’on veut (comme diraientt les parlementaires missionnés) ! C’est absurde et complètement idiot de dire ça! L’amérindien n’a jamais considéré qu’on l’empêchait de vivre sa culture, ou que l’on ne reconnaissait pas assez sa culture voyons! Ce que l’on veut c’est la reconnaissance du Droit des Peuples Autochtones et ça passe par la signature de cette convention 169 de l’OIT. C’est cette convention qui obligera l’Etat français à assumer ses responsabilités. Il a voulu nous coloniser, nous on a rien demandé, alors qu’il assume maintenant! Et l’amérindien à son tour devra assumer sa part! Point final!