Dans le sillage de Tullow
Alors que la société britannique continue son forage d’exploration à 150 kilomètres des côtes guyanaises, quelques réalités de terrain agacent ou inquiètent franchement. Le 3 mars dernier, le préfet de Guyane donnait « six semaines » maximum à la société Tullow pour réaliser « une base de données sur l’état de « santé » de nos ressources halieutiques guyanaises avant le forage ». Cette requête émanait du comité des pêches qui s’inquiétait des éventuelles conséquences néfastes du forage sur les ressources halieutiques [raréfaction, contamination]. L’article 28 qui fixait le cadre de ces échantillonnages était alors écrit, mais « était très…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
2 commentaires
On nous prépare une autre catastrophe à la Deepwater Horizon, et on viendra nous servir des : « On ne savait pas, tous les critères de sécurité n’étaient finalement pas respectés. Nous nous sommes fait bernés par la société de forage. »
Qu’on laisse le pétrole là où il est, et qu’on invente des machines qui consomment de l’énergie renouvelable (de la vrai pas du maïs ou de la canne, ce qui affame les peuples).
On n’a pas fait un grenelle de l’Environnement il y a quelques années ?
Pourquoi n’y a t-il pas eu de consultation publique pour un tel chantier ?
Quand au prélèvement marin, je ne crois pas qu’il concerne uniquement les pêcheurs, il concerne le département entier. Ce sont nos richesses que l’on cherchent à identifier et à préserver.
Je mange du poisson et je serais bien en peine de m’en passer, parce qu’aucune étude n’aura été faite et que les espèces sont menacées.
Je ne vois donc pas pourquoi nos impôts ne serviraient pas à payer la deuxième partie de l’addition. (A ce propos, heureusement que le WWF existe, sans eux, nous serions bien démunis.)
Pour finir, je pense que plusieurs d’entre nous y ont déjà pensé, mais : Tullow tue l’eau !
Deux communiqués de presse très intéressants de Guyane Nature Environnement et du Comité Régional des Pêches maritimes et élevages marins sont parus sur Blada.
Le premier rappelle, entre autre, les manquements à l’information du public, met le doigt sur les lacunes de l’entreprise et du préfet.
http://www.blada.com/data/File/2011pdf/gne15042011.pdf
Le second détaille, entre autre, l’engagement de prélèvement marin de 10 espèces halieutique de Guyane, regrette que l’échantillonnage soit si faible et dénonce la façon dont la société Tullow procède pour ce travail.
http://www.blada.com/boite-aux-lettres/infos-citoyennes/6522-Comite_Regional_des_Peches_maritimes_et_elevages_marins.htm
A lire ! :)