CTG : ce qu’il faut retenir de la dernière assemblée plénière de 2023
La dernière assemblée plénière de 2023 a gâté les conseillers territoriaux de Guyane. Ce jeudi 21 décembre, pas moins de 26 dossiers ont été traités en 4h30 pour boucler une année politique chargée. Des délibérations sur le désenclavement ou l’évolution institutionnelle ont notamment été votées. Florilège. À quelques jours des fêtes de fin d’année, la hotte des élus territoriaux était bien remplie à l’occasion de la dernière assemblée plénière (AP) de la Collectivité territoriale de Guyane (CTG) de 2023 qui s’est tenue ce jeudi 21 décembre. Vingt-six points figuraient à l’ordre du jour de cette AP qui s’annonçait marathon. En…
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8 commentaires
Oulala, Serville a la migraine, ils sont d’un chiant les amérindiens. Pourquoi ne lui font ils pas confiance ? Il a été élu, donc tout le monde est d’accord ! ( ça c’est de lui, si,si)
Bon heureusement il reste Ferreira pour amadouer l’Europe…
Quel dommage que vous n’ayez pas eu la motivation et la patience d’attendre que soit traité l’ensemble des points « surtout le dernier » pour nous faire 1 florilège complet des épines dans le pied du président serville….
jdcjdr
En l’occurrence ce sont surtout les autorités autochtones qu’il va falloir amadouer… Sans leur adhésion, adieu le projet d’évolution statutaire… Voyons donc si Castor, Rimane et quelques autres acceptent que tout cela capote, juste parce que Serville nous fait un petit caca nerveux, pour une simple discussion préalable en tête-à-tête avec l’Ahaag… Allons courage, un président doit aussi savoir improviser des réunions en aparté quand l’enjeu est si important. C’est pas non plus comme si vos administrés autochtones allaient vous attacher à votre fauteuil et vous faire boire du cachiri de force avec un entonnoir, pour obtenir ce qu’ils réclament légitimement… Là il faut se ressaisir un peu président…tout le monde regarde.
« Cette histoire là commence a me donner mal au crâne »
Servile parle d’enfants qui crient trop fort dans sa classe ?
Ses propos sont hautement choquants et méprisants, l' »histoire là » ce sont des peuples qui ont été pratiquement erradiqués par la colonisation et qui tentent malgré de survivre, conserver leur mode de vie et de defendre leurs droits fondamentaux.
Ce sont des propos totalement indignes d’un président de collectivité ! Et ils ne sont evidement pas dénoncés au sein de l’assemblée territoriale.
Les droits des peuples autochtones lui donnent mal au crâne !? Et pas de reactions ?
C’est l’aveu que cette pensée domine et est partagée par les élus.
Je ne suis pas trop du genre à défendre Monsieur Serville.
Cependant, il faut bien constater que les peuples autochtones ont une tendance à ralentir ou même à apporter de la confusion dans l’ensemble de leurs démarches, ne serait-ce que de se concerter et trouver des accords entre eux.
À titre d’exemple sur Camopi La mairie de ce village a une délégation pour l’entretien du groupe électrogène de la commune. Délégation acceptée et validée par le conseil municipal. Vu cependant, hier au journal télévisé de Guyane première le souhait exprimé par le maire De céder la délégation à une autre entité face à l’incapacité des services municipaux d’entretenir le groupe électrogène mais aussi de surseoir aux branchements clandestins de ses propres administrés.
Être autochtones ne peut donc pas être synonymes en même temps de demande d’autonomie et d’assistance perpétuelle. Et surtout pas sous prétexte d’être les premiers a bloquer l’ensemble d’un processus Pour le bien ou la progression de toute la Guyane! C’est peut-être pour cela que Monsieur Serville a mal au crâne en disant tout haut ce que beaucoup pensent tout bas
Camarade Morvandiau en roue libre. Tu traites nos députés de « caniches » … «repoussant les limites de l’abjecte » … « laid, sale, et indigne »… mais tu en appelle au tribunal de l’histoire des propos indignes, pour les petites facéties de Serville. C’est une véritable guerre asymétrique ta cabale. En plus, tu as déjà fort bien expliqué que selon ton analyse, Serville éprouverait une « haine cachée envers les autochtones ». A en rajouter ainsi des caisses, tes intentions cachées ne risquent-elles pas elles aussi, de finir par se voir? Quoique apparemment tes efforts d’hystérisation sont encore très insuffisants, puisque les autorités autochtones semblent d’abord vouloir rencontrer en tête-à-tête, celui que tu leur vends à cor et à cri comme un « créole haineux envers les autochtones ». Tu as donc peut-être finalement raison d’en remettre une petite couche…
« Ces histoire-là » …c’est sans doute en référence aux atermoiements quant à la formulation des exigences des autorités autochtones, qui ont sans doute un peu de mal à se mettre d’accord entre elles. Ce qui est normal vue la faible structuration de cette jeune organisation (qui pour des raisons très différentes vient en plus de perdre deux leaders médiatiques influents, Alexis Tiouka et Christophe-Pierre). D’autant que les propres travaux et réflexions de l’ensemble du congrès, n’ont rien de franchement transcendant en terme de rythme de décision et de qualité organisationnelle. Serville s’en agace donc juste un peu… De son point de vue il donne sans doute beaucoup, pour un projet autonomiste sur lequel il n’est lui-même pas totalement convaincu, ni sur le fond, ni sur les chances d’aboutissement. Il lui faut juste un peu de repos. Après les fêtes, le jovial qui sommeille en lui finira bien par reprendre le dessus, surtout si les caméras sont là…
Pas tout à fait d’accord Cabot… La plupart des élus non autochtones ont parfaitement compris que ce que souhaitent les autorités autochtones, c’est un rôle décisionnel sur ce qui les concerne de près. Ce qui est parfaitement légitime, mais très compliqué à discuter en interne, puis à traduire en un projet politico-juridique jouable vis-à-vis du conseil constitutionnel, sans les solides conseils de juristes. Question aide juridique professionnelle, on a d’ailleurs bien vu que le congrès pédalait lui-même dans la semoule, sur le sujet de la fiscalité notamment. Dont les détails et les expertises sont vite remis à plus tard. Il faut donc aussi accorder le temps nécéssaire à nos compatriotes autochtones. Moi à leur place je demanderais même à la CTG un délai et un financement conséquent pour une assistance spécifique de juristes de leur choix, pour pondre le document de travail le plus solide possible…Du genre solide, au point que maitre Lingibé ne puisse le « torpiller » à lui tout seul en séance, sourie en coin…
C’est au pied du mur qu’on voit les briques. (Saison x)