Après un report de 24h, pour des raisons de «vérifications sur la situation fiscale des futurs ministres et d’éventuels conflits d’intérêts», le Gouvernement Edouard Philippe, premier du quinquennat Emmanuel Macron a finalement été dévoilé ce mercredi à 15h à Paris.
Ce nouveau Gouvernement issu de 50% de la société civile a été annoncé par Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée (ancien directeur de cabinet de Macron à Bercy). La parité est respectée soit 11 femmes et 11 hommes dans le gouvernement Edouard Philippe composé de 18 ministres et de quatre secrétaire d’état. Parmi les grands ministères régaliens, celui de la Transition écologique et Solidaire représenté par Nicolas Hulot, qui a finalement accepté ce ministère après avoir refusé les sollicitations de Hollande, Sarkozy et Chirac.
Les passations de pouvoirs se dérouleront dès 16h ce mercredi et le premier Conseil des ministres est fixé ce jeudi à 11h de Paris.
Voici la liste du Gouvernement Edouard Philippe dressée par Alexis Kohler :
Gérard Collomb (PS, maire de Lyon), ministre de l’Intérieur
Nicolas Hulot (Ecologiste, société civile), ministre d’Etat, de la transition Ecologique et Solidaire
François Bayrou (Modem), ministre d’Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice
Sylvie Goulard (LREM, députée européenne), ministre des Armées
Jean-Yves Le Driand (PS, ministre de la Défense sortant), ministre de l’Europe et des Affaires étrangères
Richard Ferrand (LREM, député, Secrétaire général d’En Marche !), ministre de la cohésion des territoires
Agnès Buzyn (Médecin, société civile) ministre des Solidarités et de la Santé
Françoise Nyssen (PDG des éditions Actes Sud, société civile), ministre de la Culture
Bruno Le Maire (LR, député), ministre de l’Economie
Muriel Pénicaud (directrice de Business France, société civile), ministre du Travail
Jean-Michel Blanquer (ancien Recteur de Guyane, 2004-2006), ministre de l’Éducation
Jacques Mézard (PRG, sénateur), ministre de l’Agriculture
Gérald Darmanin (LR, maire de Tourcoing), ministre de l’Action et des comptes publics
Frédérique Vidal (présidente de l’Université Nice Sophia Antipolis, société civile), ministre de l’Enseignement supérieur
Annick Girardin (ministre sortante de la Fonction publique), ministre des Outre-mer
Laura Flessel (Guadeloupéenne, championne olympique d’escrime), ministre des Sports
Elizabeth Borne (présidente de la RATP, société civile), ministre des Transports
Marielle de Sarnez (Modem, eurodéputée), ministre chargée des affaires européennes
Les secrétaires d’Etat
Christophe Castaner, (LREM, député), secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement
Marlène Schiappa (LREM, présidente de l’association « Maman travaille », société civile), secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité femmes-hommes.
Sophie Cluzel (présidente de la Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (FNASEPH), société civile), secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées
Mounir Mahjoubi, (LREM, ancien président du Conseil national du numérique (CNNum), en charge de la campagne numérique d’Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, il devient le secrétaire d’Etat chargé du Numérique
4 commentaires
Il y a plusieurs signaux forts dans ce gouvernement . Nicolas Hulot n’est pas le moindre, notamment à l’intention des Guyanais charmés par les sirènes de l’exploitation aurifère industrielle. A bon entendeur…
Bonjour, madame Girardin, bienvenue au ministère de l’outre mer. Il y en a quelques uns qui comptent sur vous ici en Guyane, pour une application rapide du protocole d’accord pour la Guyan dékole. Ca va vous occuper je pense…. Alors faites de votre mieux!!
Aujourd’hui, peu importe, les jeux sont faits, l’essentiel étant que le Fhaine ne soit pas passé. Je souhaite la réussite à ce gouvernement, en espérant qu’il ne sera pas empêché de gouverner comme d’habitude dès les législatives passées. Les faux socialistes guyanais devraient y trouver toute leur place avec leurs collègues de la droite de la droite. Si c’est un échec, dans 5 ans, préparons nous à goûter à la dictature, du prolétariat ou de l’autre. …
Pas le choix:
Ce gouvernement n’a pas d’autre choix que le succès ou le chaos.
Soit il repasse dans 5 ans, soit c’est Marine qui lui succède.
Croisons les doigts pour qu’il arrive à quelque chose de bien.
Quant à la guyane, après 30 jours passés sous la dictature d’un régime idiocratique, l’avenir est incertain. Pour les législatives de Guyane, on trouve pas mal de candidats qui ont soutenu la revolution idiocratique du mois dernier. Cette révolution qui a commencé par une lutte contre les délits, avant de finir par revendiquer une impunité pour certains délits en plus d’un changement statutaire: le comble de l’idiocratie…