CEOG : les travaux ont repris, la lutte aussi
Les opérations de déboisement et de terrassement ont fait leur retour depuis le 16 août sur le chantier de la Centrale électrique de l’Ouest guyanais (CEOG), dans un climat d’extrême tension. Chaque jour, sur le terrain, forces de l’ordre et opposants s’échangent des projectiles. Mais le combat contre le projet se joue aussi dans les cours de justice. De nouvelles espèces protégées ont été découvertes en avril par un herpétologue mandaté par l’Association nationale pour la biodiversité qui envisage une action au pénal si la CEOG ne demande pas de dérogation. En parallèle, l’entreprise va être assignée cette semaine par…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
1 commentaires
A noter aussi le soutien politique notable, mais plutôt esseulé, du député de la première circonscription, dans cet article de FG paru le 17 août dernier:
« …Mais c’est la visite dans la matinée de Jean-Victor Castor qui attire le plus les regards. Droit dans ses bottes, le député est ici pour » réitérer sa position dans le dossier « .
À ses yeux, les élus – majoritaires – qui soutiennent l’emplacement actuel de la future centrale commettent » une faute politique en laissant le dernier mot à l’État « , un État qui » encore une fois décide à Paris sans connaître la Guyane « . »
« Comme les villageois, le député réclame le déplacement des travaux et ne croit pas aux arguments de la CEOG : » je suis un ancien de l’énergie, je connais ces sujets. L’impossibilité de déplacer le projet, c’est totalement faux. Soyons sérieux, déplacer des panneaux et une petite centrale hydrogène, ce n’est pas compliqué » ! Alors, met-il en garde, » il faut que l’État cesse le harcèlement des villageois, le survol de drones « . »