A Roura, un mauvais bilan municipal
Frappé d’inéligibilité par le Conseil constitutionnel, David Riché le maire de Roura et son équipe municipale laissent derrière eux un mauvais bilan. Gestion dispendieuse, taxes foncières d’administrés et d’agents payées par la commune, arrangements avec les entreprises de travaux publics… Les mandats s’achèvent aussi sur une information judiciaire à l’instruction pour « favoritisme » et « recel de favoritisme ». Il aura fallu attendre l’approche des élections municipales de 2020 pour que la mairie de Roura, dirigée depuis 2008 par David Riché (photo de Une), également président de l’Association des maires de Guyane et président du conseil d’administration de la Mission locale de…
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8 commentaires
Président de l’association des maires de Guyane … tout est dit
La CRC prêche dans le vide.
Affligeant !
En juillet 2008, après s’être fait élire Maire de Roura en surfant avec opportunisme sur son opposition au projet minier Iamgold (ex-cambior) à Kaw, David Riché avait promis des emplois verts en guise de compensation, à l’instar de sa collègue Hélène Sirder.
Le 3 juillet 2008, dans France-Guyane, l’article intitulé : « Les élus imaginent une alternative à Cambior », on peut lire :
« Nous avons pris acte de l’avis négatif du gouvernement et nous comptons proposer un projet alternatif (…) La volonté est de créer une activité économique respectant le développement durable, et créer des emplois, confie David Riché, maire de Roura. Pour lui, l’axe prioritaire sera sans aucun doute l’écotourisme. On parle également de la mise en valeur des plantes par des huiles et des savons. »
Qu’en est-il 11 ans plus tard de ces promesses ?
Combien d’emplois verts liés au tourisme ou la biodiversité D. Riché a t’il créé durant ces mandatures ? Il faut chercher pour les trouver ! Bilan désastreux ! Au suivant …!
Pour moi une véritable surprise persuadé que j’étais que l’action de Riche arrive après les dérives financières de Polony avait pour objectif de réduire le gouffre de la commune.
Au final, il n’en serait presque rien, mais surtout l’argent public utilise dans les dépenses de fonctionnement proviendrait pour une part de budget lie a de l’investissement.
Tout cela pour un clientélisme de bonne facture, une respectabilité feinte, fausse, hypocrite.
Pas étonnant vraiment de s’être montré incapable de fournir des comptes de campagnes pour les élections législatives de 2018, autre info persuadé que j’étais que Riche ne se représentait pas du fait comme il l’avait annoncé de son désir de revenir à la vie civile pour mener un projet familial dans l’agriculture.
Si il fait du bio, je me méfierais c’est sur.
Tout n’est qu’une succession de mauvaises blagues : les attentes des quidams comme les promesses de ceux et celles qu’ils élisent…
Les deux paniers de blagues se nourrissant mutuellement.
Accessoirement : vu le choc de jadis provoqué par l’arrivée de M. Riché dans la politikk lokal (cf AKaram et ses « blessures ouvertes » et à la lumière de ces accomplissements, est-ce que M. Riché est un « Guyanais » ou pas ?
DDDDD
Jmc
le bio est une escroquerie légalisée.
Si les faits relatés dans l’article sont avérés, c’est pas terrible tout ça, il y a de quoi plaindre les habitants de roura… il semblerait également que tous les projets économiques pris par des opposants au maire soient bloqués par ce dernier: vivement la relève, en espérant qu’elle ne suive pas cette mauvaise tradition de clientélisme à la sauce déficitaire…
c’est juste honteux ! Ces énormes salaires octroyés à des individus travaillant plus ou moins pour la municipalité – cela me rappelle mes années passées en Afrique où la corruption et la paresse règnaient dans certaines administrations. Lamentable aussi que nos jeunes guyanais ne viennent pas protester avec force devant le triste exemple de pillage d’argent public par leurs ainés !