Faut-il créer une université de plein exercice ?
L’ancien Conseiller économique, social et environnemental Nestor Radjou donne son point de vue sur la pertinence d’une université de plein exercice à Cayenne. Depuis 1997 et l’instauration d’un rectorat, il soutient le choix de « rénovation » du pôle universitaire où la « gouvernance locale » serait prédominante, et la place des « expatriés » contenue. Pour être une université de plein exercice, les nécessités de la loi exigent que ce soit un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPCSCP) (…) Cette université, que dirige un président élu pour 5 ans et irrévocable, jouit d’une large autonomie. Elle fixe elle-même…
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9 commentaires
Tout à fait d’accord
Très bon argumentaire!
« Aujourd’hui, en Guyane, il existe qu’un seul professeur des universités guyanais en fonction. »
C’est faut. L’ex-IUFM n’en compte qu’un, il est vrai, mais l’IESG en compte plusieurs, dont 2 nouvellement nommés.
Réponse à PAUL : Je maintiens qu’il y a qu’un seul professeur des universités guyanais en fonction au Pôle universitaire Guyanais (IESG…). Ceux auxquels vous pensez, sans doute, ne sont pas à ma connaissance des Guyanais.
Ne confondez pas Professeur des universités, avec Maître de conférences ou encore avec professeur de l’enseignement secondaire.
Cela s’appelle ‘ »méticuler » les mouches mon cher Nestor…
Peut on savoir pourquoi « un nombre infime de professeurs et maîtres de conférences guyanais » serait « inadmissible » ? Que l’on arrive progressivement à en avoir une majorité pourrait être un but, mais il faut ouvrir les yeux, les Guyanais n’ont actuellement pas le niveau requis pour être professeurs des universités… Ou expliquez nous pourquoi ceux qui peuvent y prétendre ne se manifestent jamais ? Peut-être n’ont ils pas envie de se retrouver dans un système qui est (depuis plusieurs années) décrié par toutes les personnes qui y travaillent…
Evidemment que d’avoir toutes les filières ne serait pas « viable » pour le moment, mais il faut se demander si les guyanais en veulent réellement… Monsieur Radjou résume très bien l’état d’esprit qui règne dans notre département, et qui « pourri » littéralement toute avancée possible (et nécessaire) du système (éducatif, politique, etc) : « les Guyanais sont divisés et plus préoccupés de leurs propres intérêts personnels que de l’intérêt général »… et en particulier dans les postes à responsabilité publique.
Indéniablement, il faut « rénover » le PUG, en commençant par y « placer » des gens qui font primer l’intérêt général sur l’intérêt personnel… et ILS PEUVENT TOUT A FAIT NE PAS ETRE GUYANAIS D’ORIGINE ! L’importance n’est pas d’où l’on vient, mais où l’on veut aller. Ensemble. Viendront ensuite les élites dont la Guyane a besoin pour développer sa « forte attraction culturelle », pour se départir des Antilles trop « vieux jeu » dans sa réflexion intellectuelle (toujours à agiter les bras en l’air en criant au racisme ou au colonialisme), ou de la métropole, bien trop « condescendante » à l’égard de notre région, unique en France et en Europe.
Tout à fait d’accord avec Avazivaza. Le plus important n’est pas d’où l’on vient mais où l’on veut aller ! La Guyane a tout à gagner à construire un vrai projet universitaire. Qui peut être juge du degré de guyanité des professeurs des universités qui y exerceraient ?
Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage, et rien n’avance.
On le dit souvent, les guyanais ne pensent qu’à leur intérêt, le soucis nous sommes nombreux à cautionner ces pratiques. Nous connaissons ceux qui agissent ainsi, mais nous les laissons faire.
Le gang des requins blancs sont soudés et les mafia sont à leur chevet, vous n’avez surtout pas intérêt de dénoncer……..
Je suis fatiguée de ce pays qui fredonne toujours la même chanson, lé sel, dimin nou a woué…………………..
Je sens comme un discours de « nou po ko paré ». Il est évident qu’en l’état actuel des choses la Guyane n’est pas prête. Mais personne ne demande ‘le plein exercice » pour la semaine prochaine ou l’année prochaine. Pourquoi certains se donnent du mal pour essayer de convaincre que le contexte actuel est gravé dans du marbre comme si tout était figé et que la Guyane devait continuer à subir les stratégies des autres. La vraie question est sommes nous suffisamment courageux aujourd’hui pour décider d’une seul voix de travailler à une université de plein exercice fonctionnel dans 10 ans ou plus. Il est là le courage politique et bien plus encore celui d’être guyanais.