Sur les ronds-points, les berges du Maroni, dans les meetings et les réunions de travail, ils furent nombreux en 2017 à dire « nou gon ké sa » et à désigner la classe politique locale co-responsable avec le gouvernement du délabrement des services publics en Guyane. Souvent à l’écart des partis, certaines figures de la grande mobilisation sont aujourd’hui, tels des électrons libres, candidats aux élections municipales, d’autres en revanche sont venus apporter leur notoriété aux maires en place. Mars-avril 2017 restera une mobilisation et une contestation par essence citoyennes, même si des syndicats, des groupements de professionnels, des mouvances politiques souterraines ont apporté…