A l’occasion de la Conférence des Peuples Autochtones de Guyane le week-end dernier, les 16 et 17 décembre, au Village Kamuyeneh à Macouria, treize chefs coutumiers ont réaffirmé leur positionnement «ferme» et «immuable» sur le projet Montagne d’or, qu’ils avaient décidé le 9 août dernier sous le carbet communautaire de Sainte-Rose de Lima à Matoury en raison «de la grave atteinte sur l’environnement» induite selon eux par le plus grand projet industriel d’extraction d’or à ce jour en France (Guyaweb du 9 août).
Un moratoire sur tous les projets miniers
Que l’extraction d’or soit légale ou illégale, les sages amérindiens exigent «un moratoire sur tous les projets miniers qui menacent (leurs) territoires» compte tenu «des demandes unilatérales de permis d’exploration sur (leurs) territoires sur la Mana, sur l’Iracoubo ou bien autour du village Kuwanao, etc.»
Le danger de l’offshore
Inquiets par ailleurs du « danger de toute exploration offshore au large de la Guyane menée par des multinationales qui apportent trop souvent l’asservissement, la destruction et ne réalisent aucune forme de développement solide, durable et réel», les chefs coutumiers amérindiens dénoncent «l’hypocrisie de l’Etat français et d’une partie de la classe politique guyanaise, qui vont à l’encontre de tous les accords inhérents à la lutte contre la crise climatique».
4 commentaires
les amérindiens vivent bien de subventions, alors pourquoi travailler?? tant qu’ils auront la cachaca!!!!
Pitet bien que s’il n’y avait personne pour leur donner les subventions ils s’en accommoderaient. Comme ils le faisaient à l’époque de votre papy Cro-Magnon. Pitet bien qu’ils s’activeraient assez pour vivre, passant de 2000 à 300 000, sans déchetteries. Qui sait… Comme ça, vous ne seriez pas concerné et vous ne connaîtriez pas le mot cachaca. Gagnant-gagnant. A vous le premier pas.
nul et pitoyable. fonctionnaire aigri ou petit blanc complexé avec gros 4×4 et le toutim ?
écoutons les chefs coutumiers amérindiens – ils parlent avec sagesse et savent que les terres de Guyane sont trop précieuses pour être abimées pour un profit passager (15 à 30 ans ?) et pour un petit nombre d actionnaires étrangers.