La Ligue des droits de l’homme (LDH) a annoncé le 28 juillet qu’elle rejoignait le collectif « Or de question », qui s’oppose en Guyane au projet de mine industriel « la Montagne d’or ».
« Une méga-mine, polluante par nature », « une atteinte aux droits des habitants et des communautés », « des effets irréversibles sur la nature et la population » : la Ligue des droits de l’homme (LDH) n’a pas de mots assez durs pour qualifier le projet minier « la Montagne d’or ».
Dans un communiqué diffusé depuis la capitale, cette organisation non-gouvernementale bien connue et très ancienne a affirmé rejoindre le collectif « Or de question », qui se bat en Guyane depuis plus d’un an contre le projet d’extraction. Ce collectif compte déjà une centaine d’associations et d’ONG.
Objectif pour la LDH : faire de cette question pour l’instant connue des seuls Guyanais un enjeu national. « La LDH considère que le dossier de la « Montagne d’or » doit être appréhendé dans sa globalité et mérite, du fait de son ampleur, de faire l’objet, au niveau national, d’une enquête publique sur son opportunité, et sur toutes ses conséquences, avec la saisine immédiate de la Commission nationale du débat public », précise l’organisation dans son communiqué.
Elle mentionne également les peuples autochtones comme des acteurs nécessaires du débat et promet d’interpeller, à Paris, le gouvernement afin qu’il communique davantage sur cette question et la fasse connaître à l’opinion publique hexagonale.
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1 commentaires
je suis d’accord avec l’objectif de la LDH: « faire de cette question pour l’instant connue des seuls Guyanais un enjeu national ». Parce que ce projet n’est pas seulement guyano-guyanais, comme il fait intervenir une compagnie minière canadienne (Columbus Gold) et une compagnie minière russe (Nordgold). Pourquoi ces 2 compagnies étrangères viendraient détruire les forêts de notre péyi pour s’en mettre plein les poches ?