Joelle-Prévôt Madère, investie par le parti présidentiel La République en Marche (LREM), est candidate pour la seconde fois sur la première circonscription aux élections législatives des 10 et 17 juin. Battue par Gabriel Serville lors des législatives de 2012, Joëlle Prévôt-Madère s’est prêtée au jeu de nos questions écrites envoyées à l’ensemble des 18 candidats* en lice aux législatives en Guyane.
Elle sera face à 9 autres candidats dans la première circonscription de Guyane: Michel Sabas (ancien militant du Parti Socialiste Guyanais), Claire Albanesi (La France Insoumise), Julien Deroche (sans étiquette), Gabriel Serville (Parti Socialiste Guyanais), maire de Matoury et député sortant, Jemetree Guard (sans étiquette), Line Létard (Walwari), Sylvio Létard (sans étiquette), Armand Achille (anticolonialiste) et Michel Quammie (divers droite, soutenu par Les Républicains).
1/Quel métier exercez-vous ?
Je suis chef d’entreprise dans le domaine du transport de personnes plus particulièrement.
2/Pourquoi vous lancez-vous dans ces élections législatives ?
Notre pays a besoins que ses enfants s’impliquent avec force pour elle. Je suis une personne dynamique et volontaire et j’estime qu’il convient d’agir en étant opérationnelle avec et pour les autres, comme je le suis pour moi-même professionnellement. De plus, pour moi c’est un devoir que de contribuer à l’évolution de notre société. Ce n’est pas mon premier engagement pour le développement de notre terre et j’ai fait le constat depuis quelques années que nous pouvons changer les choses si nous évoluons autrement.
3/Quelles sont les forces politiques qui vous soutiennent ?
J’ai reçu le soutien de l’USD (Union des Socio-Démocrates) de Guyane, présidée par Teed GASPARD. Il s‘agit d’une réelle collaboration basée sur la responsabilité et l’efficacité. Pour moi, la notion de force politique réside dans la perception volontariste de chacun pour le bien commun et non d’une pensée unique. Je compose donc avec tous ceux qui comme moi pensent aux intérêts réels du plus grand nombre. Ce qui me conduit à avoir, aussi, le soutien de personnes d’engagement désintéressées de toutes tendances politiques.
4/Quels sont les sujets que vous comptez défendre en priorité devant le Parlement ?
Votre question vise les sujets pour la Guyane je suppose. Nous avons connu un moment fort du mois de Mars au mois d’Avril de cette année qui donne le cap du premier sujet pour notre territoire. Je m’attacherai à la mise en sécurité des accords de Guyane sur le plan législatif pour pérenniser la mise en œuvre effective sur toutes les revendications qui y sont inscrites. Je poursuivrai les échange avec la population sur les autres sujets que nous jugerons urgents, ensemble, par concertation.
5/Quelle sont les propositions de loi que vous comptez élaborer au cours de votre mandat ?
Celles qui seront utiles au peuple en étant réaliste et exécutable immédiatement. Je porterai une attention très particulière à celles qui seront pour les territoires d’outre-mer et surtout spécifique pour la Guyane.
6/La loi de moralisation de la vie publique sera présentée avant le deuxième tour des élections législatives : quelle est votre position sur ce sujet ?
C’est un indispensable pour la république et un devoir pour la démocratie car la confiance du peuple doit être rétabli dans le domaine politique.
7/Comment comptez-vous faire appliquer concrètement l’Accord de Guyane ?
Comme je l’ai déjà indiqué, en faisant en sorte qu’il soit sécurisé législativement.
8/En cas d’élection, comment comptez-vous couvrir votre circonscription ?
Nous allons expérimenter la mise en place de cellule de réflexion et de propositions avec le concours des associations sur chaque commune. L’idée est de d’avoir en temps réel, par le principe d’un pôle référent par zone territoriale, pour la lisibilité de l’application des dispositions de loi qui doivent apporter une véritable amélioration de la vie des habitants du pays.
Pour peser encore davantage et mieux défendre nos spécificités guyanaises, je m’emploierai également à créer, avec les trois autres parlementaires guyanais, une structure d’observation et de veille législative. Cette structure sera chargée d’alimenter nos réflexions sur l’avenir de la Guyane mais aussi de nous alerter sur tous les textes de loi qui méritent d’être adaptés à la particularité de notre territoire.
9/Quels sont vos principaux arguments pour convaincre les électeurs ?
Parmi mes principaux arguments nous pouvons retenir, mon sens du devoir et d’engagement, ma ténacité sur mes gestions de dossiers, mon sens de l’écoute et du partage, entre autres, car j’estime qu’il convient d’avoir l’esprit ouvert pour être à même de pouvoir répondre à tous les défis de notre avenir en s’assurant de la participation la plus massive possible de la population.
10/Vous aviez fait partie du comité stratégique du collectif Pou Lagwiyann Dékolé (pôle économique) durant le mouvement social de mars et avril, mettant à l’écart les politiques, leur interdisant de négocier avec l’Etat. « Pas de politique » était le discours du comité stratégique du collectif Pou Lagwiyann Dékolé. Quelle est la cohérence avec votre positionnement aujourd’hui alors que vous aspirez à devenir un politique en tant que députée de Guyane ?
Il ne me semble pas qu’il ait été question d’exclure la politique dans cette démarche, mais plus de faire entendre la voie du peuple en souffrance qui exigeait de l’état une écoute direct de ceux qui constituent la Nation sur ce territoire délaissé.
Sans doute le peuple estime-t-il également que l’état ne respectait pas suffisamment nos représentants actuels et qu’il convenait que la population puisse faire entendre directement sa volonté d’un changement réel allant même vers un certain pôle étique de nos politiques face aux enjeux.
La cohérence de mon positionnement est claire, je m’inscris dans ce renouveau de l’acte et de la perception de la politique à reconstruire pour notre pays.
Quels sont vos outils numériques de campagne ?
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A quoi sert un député ?
Elus au suffrage universel direct, les 577 députés – 539 de l’Hexagone, 27 des Outre-mer et 11 des Français de l’Etranger – composent avec les sénateurs le Parlement qui se réunit notamment tous les mardis et mercredis pour les questions d’actualité. Un député est élu pour cinq ans et a pour mission de discuter et éventuellement de voter les projets de loi du gouvernement mais il peut aussi déposer des propositions de loi. En plus du vote des lois, le député a pour mission de contrôler l’action du gouvernement en posant des questions écrites ou en posant des questions orales en séances publiques.
Comment est-il élu ?
Les candidats qui recueilleront la majorité absolue des suffrages exprimés, représentant au moins 25% des électeurs inscrits, seront élus dès le premier tour. Si un second tour est nécessaire, pourront se présenter les candidats ayant obtenu un nombre de voix au moins égal à 12,5% des électeurs inscrits. Si aucun candidat ne remplit cette condition, pourront se présenter les deux candidats ayant obtenu le plus de voix au premier tour.
Au second tour, le candidat qui aura recueilli le meilleur résultat sera élu, même à la majorité relative. Et en cas d’égalité entre deux candidats, c’est le candidat le plus âgé qui sera élu au bénéfice de l’âge.
Particularité des prochains députés
Ils ne pourront plus cumuler de mandats. La loi du 14 février 2014 interdit en effet le cumul de fonctions exécutives locales avec le mandat de député ou de sénateur. Député sortant de la 1ère circonscription de Guyane, Gabriel Serville le député-maire de Matoury qui se présente à nouveau aux élections législatives est ainsi directement concerné.Retrouvez nos articles sur les Législatives 2017
28 commentaires
Jeu de mot facile concernant cette dame, pour espérer qu’elle a au moins de bonnes chaussures pour marcher dans le bon sens pour la Guyane.
Si cette Dame n’est pas que l’homonyme de l’autre qui a su se défendre contre la diffamation commise par de FF en faisant condamner celui-ci en définitif par la Cour d’Appel, amende à la clef, alors elle porte des bottes biens rigides et dans le bon sens, pas des chaussures à la tongue.
https://www.blada.com/jodlas/6414-Prevot-Madere_contre_La_Semaine_Guyanaise_Quand_le_sage_montre_la_lune_l_imbecile_regarde_le_doigt_.htm
https://www.blada.com/jodlas/5239-Du_bouillon_d_awara_de_la_politique_dans_La_Semaine_Guyanaise.htm
« Notre collaborateur Frédéric Farine alors journaliste à La Semaine Guyanaise et déjà correspondant de l’AFP à l’époque a définitivement gagné en 2012 son procès suite à une citation délivrée par Joëlle Prévot Madère alors mécontente des écrits du journaliste au cours de la campagne des Régionales de 2010. Il a été considéré qu’il n’y avait pas diffamation de l’intéressée dans la longue enquête journalistique de notre confrère. Le camp de Joëlle Prévot-Madère avait annoncé à la presse qu’il irait en cassation, ce qui n’a pas été le cas »
C’est bien cette dame qui avait fait condamner FF en diffamation concernant l’affaire de la SOFIDEG.
« Notre collaborateur Frédéric Farine alors journaliste à La Semaine Guyanaise et déjà correspondant de l’AFP à l’époque a définitivement gagné en 2012 son procès suite à une citation délivrée par Joëlle Prévot Madère alors mécontente des écrits du journaliste au cours de la campagne des Régionales de 2010. Il a été considéré qu’il n’y avait pas diffamation de l’intéressée dans la longue enquête journalistique de notre confrère. Le camp de Joëlle Prévot-Madère avait annoncé à la presse qu’il irait en cassation, ce qui n’a pas été le cas »
Et qui a gagné le procès en appel ? M’en souviens plus trop..
« Notre collaborateur Frédéric Farine alors journaliste à La Semaine Guyanaise et déjà correspondant de l’AFP à l’époque a définitivement gagné en 2012 son procès suite à une citation délivrée par Joëlle Prévot Madère alors mécontente des écrits du journaliste au cours de la campagne des Régionales de 2010. Il a été considéré qu’il n’y avait pas diffamation de l’intéressée dans la longue enquête journalistique de notre confrère. Le camp de Joëlle Prévot-Madère avait annoncé à la presse qu’il irait en cassation, ce qui n’a pas été le cas »
D’ailleurs on n’avait tellement pas envie d’en parler qu’un confrère de Guyane 1ère radio à l’époque n’a pas été autorisé à relater la victoire totale de la presse au procès d’appel (en première instance, le tribunal avait déjà relaxé 7 des 8 faits de « diffamation » avancés par la partie plaignante et s’était planté dans les grandes largeurs, comme le parquet d’ailleurs, en incriminant le 8ème, avait conclu la Cour d’appel)
Pour France-Guyane, l’info suite à cette victoire de la presse ce n’était pas cette victoire mais le fait que Joëlle Prévot-Madère « irait en cassation ». Un simple effet d’annonce de son avocat de l’époque qui n’a pas été suivi d’effet
https://www.blada.com/jodlas/7833-LSG_et_Farine_relaxes_sur_le_fond_Une_victoire_pour_la_liberte_de_la_presse_en_Guyane.htm
Lorsque l’on est capable de bloquer «le peuple» pour une augmentation du tarif du CT pour les PL, comme ce fut le cas le 9 août 2016 au rond-point de la crique Fouillée (pratique désormais habituelle des transporteurs qui n’a rien d’un «renouveau»), et de mentir sciemment dans les médias en affirmant qu’il n’y avait jamais eu d’entrave à la circulation alors que personne ne pouvait passer, on perd, du coup, toute crédibilité aux yeux du «peuple» en privilégiant les intérêts de sa profession au détriment de l’intérêt général et l’on n’est pas digne de représenter ce «peuple». Alors, pour moi, JPM, c’est mauvaise foi, corporatisme, intérêts personnels et… marche arrière toute !
C’est quoi, « l’intérêt général » ?
Celui de tous… sauf des transporteurs et de vous-même.
Erratum : celui de tous les pèquenots que nous sommes… sauf des transporteurs et de vous-même, bien sûr !
Pardon, mon post fut adressé à vous, Nemo.
Donc, comment déterminer que la chose que vous qualifiez « intérêt » soit effectivement un intérêt pour «tous» ?
A supposer quelle l’est, elle l’est sur quel horizon ? Dans l’immédiat ou à terme?
Qui définit le « tous » ?
Vous ?
Merci Rédaction, merci FF. pour les réponses qui me manquaient tant… Je me sens plus instruit.
Mais alors, si le travail de FF ne fut point de diffamation mais de la révélation de la vérité reconnue, y a-t-il eu des suites à cette caution portée et réglée par je ne sais plus qui ? Suites explicatives, judiciaires ou remboursement, je veux dire.
Et comment déterminer que la chose soit dans l’intérêt de tous ?
Et qui définit le « tous » ?
Vous ?
Votre sens de la perspicacité force vraiment le respect et n’a d’égal que la bonne foi de cette candidate. Il me semblait qu’avoir des PL avec un CT rigoureux allait dans le sens de l’intérêt et de la sécurité des usagers de la route et des passagers (sans intérêt, pour vous). Bloquer une population de travailleurs, entrepreneurs, soignants, soignés, demandeurs d’emploi, etc. (tous également sans grand intérêt, à vos yeux) pour protester contre une augmentation de 100€ / véhicule relève, en effet, du bien-être social davantage que du corporatisme abusif. Ach, GZ, vous êtes trop troll !
Mais non, pas de troll, c’est juste de l’incompréhension : je ne vous pose pas la question sur « l’intérêt général » par rapport aux faits d’armes de cette candidate (nul besoin de fouiner à tel point…), je l’ai déjà oubliée. (Ceci dit, FF pourrait répondre à ma question sur les suites…)
C’est la fumeuse notion « intérêt général » qui m’agace, d’une manière générale. D’où ma question purement philosophique, vous n’êtes pas obligé..
Voici ce qu’en disait le Conseil d’Etat à l’aube du XXIe siècle, en conclusion d’un rapport public intitulé Réflexions sur l’intérêt général (de quoi nourrir votre réflexion philosophique et faire fumer davantage votre cafetière) :
«(…) Le débat sur l’intérêt général n’est pas seulement l’affaire des pouvoirs publics. Il concerne, en réalité, chaque citoyen. La recherche de l’intérêt général implique (…) la capacité pour chacun de prendre de la distance avec ses propres intérêts. Or, préoccupés avant tout de leurs intérêts propres, les individus ont trop souvent bien du mal à reconnaître -et à accepter- les finalités communes que recouvre précisément la notion d’intérêt général. En ce sens, la crise de l’intérêt général n’est pas étrangère à la crise des valeurs communes d’une société dans laquelle beaucoup ont du mal à se retrouver.
Force est de constater qu’en valorisant des finalités qui privilégient surtout le particularisme des intérêts, la société ne facilite pas le développement d’un espace où l’universel puisse l’emporter sur le particulier. Or, la démocratie repose entièrement sur les individus eux-mêmes et sur leur capacité à assumer leur charge de citoyens. Au refus des disciplines exigées par la recherche de l’intérêt général ou au désintérêt constaté pour le bien public, il n’existe pas de remède institutionnel. On ne réveille pas les énergies par voie législative. Ce n’est pas par la contrainte que des individus porteurs de droits -et attachés à leur sauvegarde- seront amenés à se comporter en citoyens et à faire preuve de cette vertu dans laquelle les philosophes du XVIIIème siècle ont vu le ressort de la République. C’est en tant qu’êtres autonomes et responsables qu’ils participeront à la définition et à la mise en oeuvre des fins d’intérêt général.
A ce stade, le politique tend à rejoindre l’éthique. C’est sans doute dans une éthique de la responsabilité que pourront être recherchées les initiatives, notamment dans l’ordre de l’éducation, propres à encourager des citoyens libres à se réapproprier les valeurs de solidarité, ciment du bien vivre ensemble de la société. Ainsi conforté, l’intérêt général, idée neuve il y a deux cents ans, contestée aujourd’hui, pourra retrouver suffisamment de vigueur et de légitimité pour contribuer à éclairer les fins de la société dans le siècle à venir.»
(http://www.conseil-etat.fr/Decisions-Avis-Publications/Etudes-Publications/Rapports-Etudes/Reflexions-sur-l-interet-general-Rapport-public-1999)
Dans le cas d’espèce que vous avez déjà oublié et qui pourtant nous montre tout l’esprit de solidarité qui animent les transporteurs, Mme Prévôt-Madère en tête, le particularisme (l’intérêt d’une corporation) a pris le pas sur la collectivité, la privant de ses libertés universelles et fondamentales de circuler, de travailler et de se faire soigner notamment. La collectivité avait-elle quelque chose à y gagner en faisant le sacrifice forcé de celles-ci ? De même, les quinze jours bonus de blocages supplémentaires à la mi-avril (malgré un vote contre en interne du collectif) ont-ils apporté quelque chose de plus aux citoyens de Guyane en continuant de les priver de leurs droits ? Encore faudrait-il que les habituels « bloqueurs » aient un sens aigu de la responsabilité et une conscience aiguisée de leurs devoirs…
Finalement, pour paraphraser le Conseil d’Etat, on ne légifère pas sur la citoyenneté, on éduque à la citoyenneté, c’est la base du savoir vivre-ensemble dans notre société.
Liminairement, l’évocation de l’éthique par le Conseil d’Etat ne manque pas de saveur dans la mesure où il veille fièrement – particularité française – à la séparation de la morale et du droit. …
Le texte nous apprend que « l’idée neuve » de l’intérêt général est contestée aujourd’hui. Aha… C’est manifestement l’à propos de ces Réflexions…qui ne disent absolument pas ce qu’est l’intérêt général : « les finalités communes » Belle jambe. C’est extrêmement imprécis, On peut traduire comme un acte ou d’une action dont la « finalité est commune ». Belle jambe en bois : 1. COMMENT déterminer le caractère « commun » de la « finalité » d’une action donnée ?
2. Une finalité commune peut être (et comment !!) … néfaste. Relève-t-elle de l’intérêt général ?
Dans la pratique et en contentieux : 3. Qui détermine et comment la finalité d’une action et son caractère positif ou négatif ? Les pouvoirs publics ou le citoyen « libre » (c’est vous ou moi?) manifestement seul à répondre à l’exigence de l’éthique, tandis que son opposition à l’administration n’est même pas envisagée ?
La prétention de l’absence de remède institutionnel est fausse car de courte vue. Ce qui est vrai, c’est qu’on ne réveille pas les énergies par voie législative. C’est bien, mais alors pourquoi toute l’édifice réglementaire se déborde-t-elle sur le contraire, en Guyane plus qu’ailleurs ?
Et la voie administrative, elle, peut-elle « réveiller les énergies » ? Car la Guyane se repose sur ce délire… C’est le délire mon Captain, pas l’UTG,..
Le discours éthique / valeurs de solidarité est de salon.
Ces questions résonnent particulièrement en Guyane, vous savez… Pour rester simple, le mvmnt de Mars fut incontestablement de « finalité commune », mais comment juger son utilité à court et à moyen terme ?
Votre avis sur la Révolution de 1789 ? Une fois sous la guillotine et une fois 228 ans après, svp…
Le blocage made in Prévôt M est insignifiant au regard du relaté par FF. Vous devez être traumatisé par les blocages d’Avril, mais ça passera…
Bonne nuit.
Bien vu Nemo. Si c’est pas du troll, c’est bien imité. Sinon, on pourrait l’appeler aussi « coupeur de poil de Q en quatre ». Faut croire que l’agriculture et le french bashing avec ses copains UTG ne l’occupent pas assez ;-)))
Être agacé par une fumisterie n’est pas de couper en quatre.
Un troll est obligatoirement anonyme. Comme vous par exemple.
Votre socialisation transforme toute opinion différente en « french bashing » et en UTG. Je comprends, mais ces limites nuisent aux échanges intelligents et restent un obstacle bien plus raid que la faiblesse politique lokal. En fait, c’est la ruine de la Guyane, le pêché original.
E Macron vient de vous l’indiquer, mais comment le comprendre, hein ?
La maïeutique selon Socrate, c’est l’art d’accoucher les esprits. Le problème avec vous, c’est que vous n’accouchez jamais. Et si ceci, et si cela, et si ma grand mère en avait…
-« troller », c’est créer artificiellement une controverse qui focalise l’attention aux dépens des échanges et de l’équilibre habituel de la communauté.
-impossibilité d’échange dans la compréhension mutuelle, mais le « trollage » présume en plus des provocations intentionnelles et le but de nuire.
Si balancer subrepticement de fausses infos sur le procès contre FF, c’est pas dans l’intention de nuire, ça y ressemble beaucoup…
Traumatisé, non, sûrement moins en tout cas que les entrepreneurs mis en souffrance économique ainsi que leurs salariés par les bons Kamarades révolutionnaires (transporteurs opulents, agents de collectivités territoriales ou d’EDF, fonctionnaires et autres repris de justice, sans crainte pour leur avenir ni leurs salaires, à tel point que certains se permettent même le luxe de réclamer le paiement de leurs jours de grève) qui les mirent sur l’échafaud. Et au nom de quoi ? Dans quel intérêt ? La société guyanaise y aura gagné quoi de plus au bout du compte ? Qui en a dressé le bilan ? Ces mêmes agents, fonctionnaires et transporteurs sont-ils plus à plaindre que le Tiers-Etat ? Ou sont-ils obnubilés par l’Etat, tantôt dénigré, tantôt accusé, mais souvent -et presque toujours-employeur et créancier extorqué.
Belle éthique que celle de systématiquement bloquer au nom du « peuple » (notion dans la bouche des membres du collectif aussi floue et subjective que celle de l’intérêt général à vos yeux) ! Et vous osez parler de fumisterie !?
Quand on aura une analyse comptable et sociétale de tout cela, en explicitant les motivations véritables des principaux organisateurs et stratèges, on aura alors un meilleur aperçu de ce que sont l’intérêt général et l’éthique aux yeux de ces derniers qui, à n’en point douter, se comportèrent en citoyens modèles… exécrant État, France, « Métros » et hommes politiques (sauf ceux ayant un notable pédigrée judiciaire), empêtrés dans leur ethnocentrisme et leur égotisme, mais briguant néanmoins aujourd’hui un siège à l’Assemblée nationale. Allez y comprendre quelque chose ! Ah, la Révolution, menée par d’honnêtes et vénérables sans-culottes en souffrance sous le joug de l’Etat -et des cons-tribuables- qui les paient, épris de démocratie, qu’elle est belle, vue par GZ ! Vous pouvez faire la grasse mat et passer un bon week-end, elle est, sous nos latitudes, en marche, pour le meilleur, comme pour le pire.
« Notre pays a besoins que ses enfants s’impliquent avec force pour elle »
Je me suis arrêté là, anticipant que le reste de la rédaction est du même acabit grammatical.
« balancer subrepticement de fausses infos sur le procès contre FF »
Ayay Joko, vous êtes encore à côté… :-) Vous manquez des trucs comme l’ironie, tact… Un peu de finesse, parbleu !
Accoucher quoi ? Depuis des semaines que je vous répète la stérilité de votre position à l’égard de ces Guyanais et vous êtes encore dans mon copinage UTG. Ce qui sort de votre vision est du french bashing. Vous n’apprenez rien, vous ne rebondissez sur rien.
Rebondir sur un autre sujet est du troll selon vous… et dans le but de nuire. Car, pour vous, l’équilibre habituel de la communauté est le radotage de cette nullité insignifiante qu’est le blocage des voies lors des manifestations. C’est ça, le french bashing, car vous devez avoir une piètre opinion d’un bon nombre de vos concitoyens … métropolitains, à condition que cette hargne les concerne, eux aussi…
Nemo
Vous êtes encore sur ces blocages et leur bilan. Bon, tenez un bilan, suis de bonne humeur.
A. Les blocages ont empêché le bas peuple de se rendre à l’hosto durant des semaines. Comme notre ami Jmc, empêché d’entendre entre les murs décrépis l’absence de médecin/moyens pour l’opérer des yeux.
FF a eu certainement des difficultés de se rendre à l’hosto pour entendre/constater une énième fois le délabrement des lieux, l’absence de médecins spécialistes etc.
Scandaleuse cette privation. C’est une perte monumentale, inadmissible, due aux extrémistes barragistes. Je l’admets.
B. De l’autre côté, comme vous l’avez vu, les extêmistes-fachos-racistes-etc ont maintenu leur grève/blocage de l’hosto jusqu’à hier encore. Et ils ont obtenu ce que vous avez vu.
FF verra une certaine amélioration des lieux, son fils sera mieux accueilli, et Jmc aura les chances d’être opéré… Ces chgt concerneront tout le monde.
Au regard des moyens obtenus, on peut raisonnablement supposer que des VIES seront sauvées grâce aux chgt à venir au sein de l’hosto (à condition que « l’Etat » alloue REELLEMENT ces fonds)
C’est le bilan.
Question ? Pas de question.
Circulez donc avec ces foutaises, vos sempiternelles interrogations sur les grévistes, sur les « motivations véritables (??) des principaux organisateurs et stratèges ». Si vous n’apercevez toujours pas où se trouvent « l’intérêt général et l’éthique », alors vous êtes perdu.
A mes yeux, ce dénigrement auquel vous vous livrez avec vos amis, rabâchant sans cesse les incommodités causées et le statut fonctionnaire des grévistes relève de la fumisterie.
Fumisterie aux relents d’ethnocentrisme et d’égotisme, ce qui explique votre refus de l’analyse cause-effet.
C’est la France est obnubilée par l’Etat, pas les grévistes. Mais laissez tomber, vous ne le comprendrez jamais.
A mon avis ils n’exècrent ni la France, ni « l’Etat » : ils sont EXCEDES par une incurie multigénérationnellement vécue. Vous comprenez ? Non, vous ne voulez pas le comprendre.
On est tous ethnocentriques, le contraire serait anormal.
Je partage votre appréciation sur la nullité de bon nombre de politicards loko comme non loko, mais c’est sans rapport.
Rien compris à votre diatribe sur la Révolution. Je vous l’ai citée pour illustrer la subjectivité dudit « intérêt général », et vous avez l’air de m’accuser de glorifier (?) cet événement.
Question ironie, finesse, tact, notre ami GZ, qui est capable de reconnaitre un métro rien que sur un post ( le style, la blancheur de l’écriture, la mise en cause de l’UTG ? vous allez avoir de grosses surprises), se pose là. Maintenant, il fait les questions et les réponses. Il a raison, c’est le meilleur moyen pour lui de continuer à troller…tout seul.
Contrairement à vous, je me désintéresse de l’ethnie de l’autre. Seule compte l’argumentation. Votre unique intervention d’avant-hier en dit long sur vos capacités.
On n’est pas dans la même arène. Filez en paix et gardez tjs votre anonymat.