Une greffière «allergique» aux travaux au sein du tribunal de grande instance : le juge des référés administratifs suspend le refus des chefs de Cour de reconnaître «l’accident de service»
Dans sa décision, la juge des référés au tribunal administratif a rappelé qu’ «il résulte des dispositions du premier alinéa de l’article L. 521-1 du code de justice administrative que lorsque, comme en l’espèce, une décision administrative fait l’objet d’une requête en annulation (la greffière a aussi demandé l’annulation au fond de la décision du 4 septembre, ndlr), le juge des référés, saisi en ce sens, peut ordonner la suspension de l’exécution de cette décision lorsque l’urgence le justifie et qu’il est fait état d’un moyen propre à créer, en l’état de l’instruction, un doute sérieux quant à la légalité…
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5 commentaires
Au delà du fait raconté, beaucoup de temps et d’énergie dépensés pour rien. Cette dame ferait mieux de demander une mutation ailleurs que de chercher des histoires qui certes la perturbe mais lui gâche le moral et la vie.
Il y en a qui osent tout…
Bravo à son médecin qui préfère signer des arrêts maladies plutôt que de prescrire des antihistaminiques. Si tous les allergiques se mettaient en arrêt maladie à chaque crise…
Voilà qui va donner des idées à certains, surtout en cette période de carnaval où curieusement l’absentéisme dans les administration explose.
Nous avons eu droit en direct aux petites humeurs de cette greffière, puisqu’une décision de justice, qui aurait du être transcrite en 15 jours, a pris plus d’un an pour être validée. Quand nous demandions des explications, nos interlocuteurs renvoyaient vers Mme S. et ses congés maladie. Trois semaines d’arrêt, deux jours de « travail » et à nouveau repartie. Nous n’avons jamais réussi à la rencontrer.
D’après ce que nous laissaient entendre ses collègues, son allergie était d’un autre ordre… Des antihistaminiques contre l’allergie au travail ?
Séparation des pouvoirs, qu’ils disent.
Jason vos allégations dès le départ ne tiennent pas. Si ce que vous dites est vrai (ce qui reste à étayer), une durée présumée d’un an, pour une transcription, ne pourrait être imputable à la greffière qui a bénéficié de cette décision de justice : celle-ci a pris son poste le 1er juin 2018. S’en sont suivies deux périodes d’arrêt maladie de 12 et 15 jours en juillet puis août. Période plus longue d’arrêt à partir de fin septembre dernier (voir article). Votre assertion sur les « deux jours » de travail n’est donc pas non plus conforme à ce qu’il est précisé sur les arrêts dans la décision de justice de référé (qui ne s’appuie pas sur rien au demeurant)