Mardi 25 Mars

Un militaire mis en examen en Guyane par un juge d’instruction pour tentative de meurtre à l’arme blanche à l’encontre du commandant en second du 33ème RIMA de Fort de France

Un militaire mis en examen en Guyane par un juge d’instruction pour tentative de meurtre à l’arme blanche à l’encontre du commandant en second du 33ème RIMA de Fort de France

Un militaire du 33ème RIMA (Régiment d’Infanterie de Marine) de Fort de France, en Martinique, a été mis en examen pour «tentative de meurtre» vendredi en Guyane par un juge d’instruction (1), suivant les réquisitions du parquet, avant d’être placé en détention provisoire à Rémire par une décision d’un juge des libertés et de la détention (JLD). Il est soupçonné d’avoir poignardé à plusieurs reprises l’un de ses supérieurs, mercredi 28 avril, dans un bureau du Fort Desaix à Fort de France. L’affaire est instruite en Guyane parce que la juridiction de Cayenne détient la compétence en matière d’affaires militaires…

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5 commentaires

  • micafleur

    Beaucoup d’internautes ne comprennent pas pourquoi le militaire est détenu en Guyane, se basant sur le fait que le centre de détention en Guyane est déjà surchargé. A mon avis vu que c’est le Parquet de Cayenne qui a la compétence et pour les besoins de l’enquête,il vaut mieux que l’agresseur soit détenu en Guyane.Nous ne pouvons que souhaiter à la victime un prompt rétablissement,l’agresseur sera jugé que pour tentative de meurtre,quoique nous n’ayons aucune information pour justifier un tel geste. Le reste appartient à la justice,cependant un constat à l’heure actuelle la violence est partout,à tous les niveaux,essayons au maximum d’éviter,d’être piégé dans ce cercle infernal.

  • FF

    C’est la juridiction de Guyane qui a compétence (voir l’article) en matière d’affaires militaires sur la zone Antilles-Guyane. Cela date d’un décret pris fin 2014 quand Christiane Taubira était ministre de la Justice, décret qu’elle a cosigné. Ce décret est en lien dans l’article.

  • micafleur

    ^J’ai cliqué sur le lien,j’ai compris pourquoi l’agresseur est incarcéré en Guyane,mais sur d’autres sites les autres internautes pas du tout.Ce militaire sera jugé comme n’importe quel citoyen,ce n’est pas un fait de guerre, le journaliste s’est trompé en parlant de tribunal militaire.Quelle histoire!

  • FF

    Oui c’est ce que souligne Guyaweb. Les juridictions qui se prononcent sur des affaires concernant des militaires sont des juridictions de droit commun en France. Et un nombre impressionnant de médias dans l’Hexagone, aux Antilles et en Guyane ont colporté cette erreur en la reprenant sans vérifier. La procédure est pourtant classique…

  • DB

    Exact, ce n’est qu’avant 1982 que ce type d’affaire relevait du tribunal militaire. L’autorité militaire l’aurait probablement qualifiée de « mutinerie ».

    Sur le fond, l’affaire est digne d’intérêt et mériterait d’être suivie. A ce stade, il est bien naturel que le procureur n’ait «pas d’autres éléments a communiquer». Et l’information judiciaire ouverte devrait (en théorie, mon cher Benoit…) contribuer à la manifestation de la vérité.

    En l’attente du résultat, rien ne nous interdit ici d’extrapoler. Je doute pour ma part que le militaire incriminé ait été pris d’une crise de folie furieuse « ayant abolie tout discernement », selon la formule consacrée pour plaider l’irresponsabilité pénale.

    Toutefois, je constate par ailleurs une recrudescence des troubles psycho-sociaux dans un cadre professionnel, probablement liée au durcissement des conditions caractérisant les éléments constitutifs du harcèlement professionnel ; durcissement issu de la loi El Khomri et des ordonnances Macron…

    Je ne vois pas comment l’institution militaire pourrait s’extraire de cette évolution qui, dans notre société, tend à minimiser le harcèlement professionnel et ses effets sur les personnes qui en sont victimes. Qui plus est, force est de constater que ls modes de « management participatif » n’ont pas été pleinement adoptés par cette institution. Chacun en conviendra !

    Bref, j’ai le sentiment qu’il faudra au mis en examen l’assistance d’un avocat des plus talentueux pour espérer échapper à la réclusion criminelle.

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