Trois jours de procès pour l’affaire de faux, d’aide au séjour et corruption de fonctionnaires : huit prévenus dont Ronald Foin, l’ex-chef du bureau de l’immigration de la préfecture et deux de ses agents mais aussi Bertrand Moukin, une figure du mouvement social de mars/avril 2017
En juin 2016, alors entendue comme témoin dans ce dossier, Minette Antoine qui habite le secteur de Cogneau Lamirande à Matoury, à l’instar de Bernard Guirand, raconte (sans être précise) avoir reçu des confidences d’étrangers dans le cadre de montage de dossiers. Selon elle, ces personnes (non nommément citées dans l’audition) mettent en cause Bernard Guirand et Pamela Cinna. Interrogée à l’époque par un enquêteur de la police judiciaire, Minette Antoine répond, lorsque celui-ci aborde le cas Pamela Cinna : «Un monsieur qui s’appelle Guirand Bernard fraude sur les récépissés de demande de carte de séjour avec Pamela Cinna. Guirand,…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
2 commentaires
«Concernant le loyer, le seul que je paie, c’est celui de Paméla qui est de 1 320 euros. Je suis aussi propriétaire, et je loue mon appartement à une personne, ce qui me rapporte 400 euros et moi je paie 511 euros de loyer à la SENSAMAR (…)»
C’est beau la pauvreté en Guyane et les loyers exorbitants (surtout pour un appartement)
C’est encore plus beau quand on constate que toutes ces personnes profitent de la misère d’autrui et passe leur temps à profiter des uns et des autres, même de leurs complices.
Ca donne foi en l’humanité.
Surtout quand ils se plaignent des étrangers en situation irrégulière à qui ils donnent du travail.
Le « président des barrages » renvoyé en correctionnelle… Vite, un comité de soutien pour ce parangon de vertu, victime de l’Etat kolonialist !
Si le juge avait quelque peu le sens de l’humour, il prononcerait une peine de travaux d’intérêt général, à effectuer en renfort des gendarmes à Iracoubo. l’intéressé ayant montré quelques dispositions…