Alors qu’ils purgeaient une condamnation définitive, trois détenus se sont évadés du Centre Pénitentiaire de Rémire dans la nuit de la Saint-Sylvestre.
Selon nos sources ces trois détenus sont d’origine brésilienne et d’après le communiqué du procureur deux d’entre eux sont nés à Cayenne et avaient été condamnés à dix ans d’emprisonnement pour meurtre.
« Le 1er, né en 1995 (âgé de 22 ans, ndlr) à Cayenne, détenu en exécution d’une peine de 10 ans de réclusion criminelle prononcée par la Cour d’assises de la Guyane en 2016 du chef de meurtre (libérable en 2022). Le 2ème, né en 1992 (âgé de 25 ans, ndlr) à Cayenne, détenu en exécution d’une peine de 10 ans de réclusion criminelle prononcée par la Cour d’assises de la Guyane en 2012 du chef de meurtre (libérable en 2019) » a indiqué le procureur.
Le troisième détenu évadé, né en 1992 au Brésil, avait été condamné en juillet 2017 à 30 mois d’emprisonnement pour « refus d’obtempérer, refus de se soumettre aux vérifications alcooliques, conduite en état d’ivresse manifeste, défaut d’assurance, rébellion, violences aggravées (…), menace de mort sur dépositaire de l’autorité publique et maintien irrégulier sur le territoire ».
Selon le procureur de la République Eric Vaillant qui a confié l’enquête sur cette évasion à la section de recherche de la gendarmerie, les premières investigations et constatations faites au Centre Pénitentiaire de Rémire-Montjoly ont révélé qu’au cours de la nuit du 31 décembre au 1er janvier les détenus évadés « ont creusé un mur de leur cellule pour accéder à l’extérieur puis utilisé des cordes artisanales pour escalader les murs d’enceinte ».
Lundi en fin d’après-midi toutefois, la famille du premier évadé condamné à dix ans d’emprisonnement « a raccompagné celui-ci à la prison », alors que « les deux autres évadés sont toujours activement recherchés par les forces de gendarmerie, notamment avec le renfort de maîtres-chiens et d’hélicoptères. »
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Nos frontières sont des passoires, notre prison est en carton. Pitoyable…