Saint-Laurent : La grève prévue par des habitants du carrefour Margot contre le lieu d’implantation de la prison n’a finalement pas eu lieu
Le 30 octobre à partir de minuit devait commencer une grève pour une « durée illimitée » contre la construction de la future prison à l’entrée de Saint-Laurent. En cause, l’image que le projet renvoie à l’arrivée dans la commune et l’expropriation des habitants installés sur le terrain convoité pour le centre pénitentiaire. Suite à une rencontre avec le sous-préfet la semaine dernière et à la perspective d’une réunion, le 13 novembre, avec les parties prenantes du projet, le conseil de quartier Margot (C2QM) n’a pas entamé cette grève. Toutefois, le sujet des expulsions reste au cœur des préoccupations. C’est à sept…
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4 commentaires
Quel silence…
Toujours personne ? Rien à relever ?
Ayay.
Déjà un bel oxymore: expropriations des habitants sans titres de propriété. Ensuite on ne comprends pas trop en quoi consisterait cette « grève » !
Mmmvoui, Matou. L’expropriation concerne leurs biens immobiliers, pas le foncier…
D’emblée, c’est drôle que, dès que-rarement-enfin, les services procèdent à une réalisation qconque, ils arrivent à trouver du monde sur leur passage, malgré l’espace disponible et la détention des 97 -98 % du territoire par l’administration…
Ensuite : « pour qu’un projet soit déclaré d’utilité publique, il est nécessaire que l’intérêt général prévale sur tout autre intérêt ». WTF ??? Brrrrr
Non, c’est mal formulé : dans la pratique actuelle l’intérêt dit « général » « prévale sur tout autre intérêt, par principe. La déclaration d’utilité publique n’est que la forme pour mettre en oeuvre l’intervention manu militari de l’exécutif.
Ensuite, l’intérêt général ne « prévale » pas sur « tout » autre intérêt, notamment surtout pas sur les droits fondamentaux comme la propriété privée…dans aucun pays qui se dit « de droit », un tantinet civilisé.
En France non plus d’ailleurs, comme en témoigne la loi citée : « juste et préalable indemnisation ». L’intervention manu militari de l’exécutif ne devrait donc pas être une atteinte à la propriété privée, mais une « simple » vente forcée, néanmoins financièrement juste.
L’atteinte à la propriété n’est donc point prévue par la loi, contrairement à ce festival de confusions ; l’atteinte se fait par et durant la mise en oeuvre de la loi (pour ne pas dire application…), par une « indemnisation » pas « juste » du tout, conforme au reflex administratif qui règne. Pour dire : même le commissaire-enquêteur le remarque…
(Tout ceci indépendamment du caractère illicite de la présence de ces gens – qui ne sera ni relevé ni sanctionné, très certainement à cause de la responsabilité étatique dans ce bordel généralisé… Voilà ce qui explique la mansuétude face à ces gens : pas de vague avec le foncier, Messieurs… Hein ?)
Au passage, on admire l’illustration de l’inflation législative : loi « Letchimy » (encore un ego bien satisfait) complètement superflue qui ne sert qu’à semer la confusion et à desservir ceux qu’elle est censée de servir…
Ensuite, le parallèle avec l’affaire de la future centrale au Larivot : le soit-disant « intérêt général » est promptement évoqué face à ces sans-dent, mais nullement face aux propriétaires du terrain du Larivot, pourtant valant à peu près rien, mangrove inconstructible en grande partie, héritage colonial jamais « mise en valeur »… Mais LA, il FALLAIT débourser 15 millions d’Euros de vos poches, au lieu d’une expropriation au prix juste, certainement plus proche de 0 qu’à 15 millions…
Et enfin, on remarque encore et tjs qu’en Guyane il vaut mieux être hors-la-loi que respectueux de la loi et de la civilisation : ces occupants illégaux seront indemnisés d’une manière ou d’une autre pour être installés ailleurs, LEGALEMENT dorénavant, avec des titres, pblement de propriété, sans aucun doute… (Ce qui servira d’argument pour minimiser la compensation financière dans cette situation honteuse…)
Pendant que des investisseurs dignes de ce nom sont jetés dehors de leurs biens investis sur des terres où ils se croyaient légitimement propriétaires (Bassin Mine d’Or et Wayabo de l’EPFAG), jetés dehors sans aucune indemnisation par ces mêmes administrations EPFAG-préfecture-DAAF-gnagna-totos qui ne savent même pas ce qu’elles font, ni pourquoi…. à part saboter tout ce qui pourrait faire avancer ce pays tout en remplissant les poches.
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