Opposition à l’exploitation aurifère de l’AEX Nelson, le glas ?
Dans sa décision de ce vendredi 5 juillet, le Conseil d’Etat, sorte de Cour de cassation de la justice administrative, a considéré que le pourvoi d’opposants à l’exploitation aurifère de la société Trajan n’était fondé sur aucun moyen sérieux. Le pourvoi n’a dès lors pas passé le premier filtre en la matière, stoppé au stade de la non admissibilité. Le 11 janvier dernier, la juge des référés du tribunal administratif de Cayenne avait déjà rejeté la requête demandant la suspension de cette exploitation aurifère autorisée à l’intérieur d’un permis d’un km² (voir cet article). La juge des référés avait conclu…
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2 commentaires
Bof, un énième grix à n’en rien retenir, sinon le déficit institutionnel.
Et voilà qu’un avocat se verse dans cette manipulation à deux balles qui consiste à reprocher aux contestataires de l’activité minière EN GENERAL leur soi-disant « silence » devant l’orpaillage clandestin, cherchant à les en responsabiliser et détourner le sujet.
Et à visage découvert en plus, ce qui étonnerai – sauf en Guyane…
Alors, Monsieur Michaël Beulque, apprenez que
1. les contestataires de l’activité minière contestent AU-DELA de son versant clandestin et ils ne se trompent pas de combat,
2. il est inutile de « s’élever contre la multiplication de ces exploitations illégales et leurs ravages », car il est inutile d’enfoncer les portes ouvertes, vu que le consensus public est total là-dessus, y compris l’administration. Ce n’est pas « l’élévation contre » qui manque, c’est l’effectivité… et ce n’est pas le ressort des civiles.
On doit le répéter combien de fois ?
étonnerait