L’observatoire des prisons s’indigne
Au sujet du « tabassage » présumé d’un détenu par un agent de la prison de Rémire-Montjoly, dénoncé par l’OIP, une enquête « est en cours, j’attends de voir » a répondu à Guyaweb, le procureur de la République, ce mardi. Lundi, l’observatoire international des prisons (OIP) a crié au « scandale » par communiqué de presse face à la situation en cours à la prison de Rémire-Montjoly, dont nous nous faisons l’écho depuis plusieurs semaines et qui concerne la mutation du directeur de la prison et une procédure disciplinaire à l’encontre de six agents pénitentiaires. L’OIP, dont la mission est la défense du…
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13 commentaires
« L’OIP déplorent l’absence de suite donnée tant au niveau judiciaire que pénitentiaire ».
A quand une conférence de presse organisée par le directeur du centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly pour rétablir la vérité ?
Pour FO, le droit de tabasser des détenus est devenu un acquis social, comme les absences injustifiées durant carnaval, ou le second travail pendant les horaires de service.
Si l’on regarde le document en fin d’article concernant les violences commises en 2013 et 2014, on s’aperçoit que les violences à l’encontre des détenus excèdent celles commises à l’encontre du personnel. En outre, alors que les détenus semblent préférer la violence verbale, les surveillants, eux, s’adonnent plus volontiers aux violences physiques. Je ne sais pas comment sont comptabilisés ces faits, si c’est purement déclaratif ou relatif à des procédures judiciaires, mais je trouve particulièrement inquiétant de s’apercevoir que les plus violents, au regard de la vie en détention, ne sont visiblement pas du bon côté des barreaux.
Sauf que le titre du tableau c’est « violences à l’encontre/ENTRE personnes détenus » : ce n’est donc pas le décompte des agressions perpétrées par les surveillants.
C’est normal, un voyou-détenu qui est trop violent avec un voyou-gardien risque d’être « suicidé » dans sa cellule, ça fait réfléchir…
Un peu de réalisme Marabout, la prison est une micro société extrêmement violente, avec ses codes, et en marge de la société. » Un voyou-détenu » n’a aucunement besoin de l’aide d’un personnel de surveillance pour se suicider ou tuer son voisin de cellule !
Vos commentaires acerbes reflètent une méconnaissance totale du métier de surveillant pénitentiaire et de la vie carcérale …
Si ça le fait réfléchir, c’est un bon début, ça lui ôtera l’envie de revenir, en prison ou en Guyane…
Les éventuelles plaintes antérieures à septembre 2015 sont donc enterrées?
Enneyrac !
Votre commentaire concernant la comptabilité des faits de violences à l’encontre des détenus pose les bonnes questions.
Le document ne précise pas non plus si le personnel de direction participe à ces violences.
Hahah bien Azety… On voit souvent les secrétaires se balader dans les couloirs de la prison directement au contact des détenus :)
Finalement, le bilan de ce dossier est rapide.
Enquête d’une inspection judiciaire diligentée par la Ministre de la Justice :
– Déplacement administratif du chef d’établissement à peine à mi-mandat (36 mois initialement prévu),
– Sanctions disciplinaires pour les agents Force Ouvrière [ou non] s’étant opposés à certaines décisions du chef d’établissement dans sa gestion du centre pénitentiaire,
En conclusion, voici un bel exemple de causalité, ou le pot de terre contre le pot de fer !
Marc
Bien sûr !
C’est notamment le cas lorsque certains postes sont découverts.
Le fait de priver un détenu de matelas pendant plusieurs jours, de chaises pour s’asseoir etc…est assimilé à un mauvais traitement.
Je pose ça là…
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/eric-tino-le-maton-qui-a-brise-l-omerta-en-prison-764857.html