Les secrets d’un réseau de passeurs de migrants haïtiens via le Suriname
En première instance, Vilacon Belus avait écopé de 4 ans de prison ferme le 7 juin 2018. A l’époque de cette décision son avocat, Didier Aurel, basé à Saint-Laurent du Maroni, confiait à l’auteur de ces lignes : «Qu’il y ait des faits réels, que des personnes aient effectué de l’aide à l’entrée et au séjour d’étrangers en situation irrégulière oui. Mais ce n’est pas le trafic international qu’on a bien voulu faire croire». Et Didier Aurel de poursuivre alors : «mon client a une carte (…), il est commercant, il n’a pas le permis de conduite, il a un…
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3 commentaires
Hébergements moyennant finances toujours en cours à Mana …….
Et à l’issue de leur peine, les passeurs seront ils expulsés ? Les « passés » eux, ont du se voir gratifiés d’une carte de séjour…
^Parmi les premiers Haïtiens arrivés en Guyane et qui ont réussi,il y a effectivement des personnes qui organisent l’arrivée des clandestins avec aussi l’aide de quelques locaux,sauf que chaque passage,chaque hébergement est payant.Une dame d’origine Haïtienne devenue Française,nous a confié il y a quelques années qu’un compatriote l’avait contactée afin qu’elle puisse recevoir en pleine nuit 4 clandestins ces derniers,devaient lui remettre 250 euros.Cette dame a refusé,ne voulant pas avoir de problèmes et perdre la nationalité Française.Les jeunes filles de 18 ans qui arrivent sont obligées (selon le réseau) de s’accoupler, avec un compatriote régulier,il a un emploi,des papiers,évidemment ces jeunes tombent enceintes afin d’obtenir plus rapidement une carte de séjour.Souvent les hommes ont parfois la quarantaine ou la cinquantaine, le regard de la jeune demoiselle en dit long (prise au piège). Rien n’est gratuit,il faut vivre dans les quartiers populaires,pour comprendre que l’exploitation des clandestins (quelque soit la communauté) commence d’abord par leurs propres compatriotes. Je vis à la Crique,je vais souvent à la cité Capulo ,je circule en bus résultat il y a beaucoup de choses à raconter parfois tristes.