Les secrets d’un réseau de passeurs de migrants haïtiens via le Suriname
Un président, habitant Matoury, d’une association d’aide aux personnes, déjà condamné dans une affaire de stupéfiants, un employé de la mairie de Saint-Laurent du Maroni gardien et hébergeur d’illégaux, un chauffeur aux revenus officiels modestes qui paye cash 31 000 € son camion à clandestins, un commerçant-passeur prisé hébergeant des sans-papiers moyennant finances à Mana, un chauffeur de taxi non déclaré transporteur de migrants irréguliers de Saint-Laurent à Iracoubo : Guyaweb révèle les secrets d’une brochette de businessmen de l’immigration illégale du Suriname vers la Guyane aujourd’hui définitivement condamnés par la justice. Guyaweb avait suivi le procès de première instance…
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3 commentaires
Hébergements moyennant finances toujours en cours à Mana …….
Et à l’issue de leur peine, les passeurs seront ils expulsés ? Les « passés » eux, ont du se voir gratifiés d’une carte de séjour…
^Parmi les premiers Haïtiens arrivés en Guyane et qui ont réussi,il y a effectivement des personnes qui organisent l’arrivée des clandestins avec aussi l’aide de quelques locaux,sauf que chaque passage,chaque hébergement est payant.Une dame d’origine Haïtienne devenue Française,nous a confié il y a quelques années qu’un compatriote l’avait contactée afin qu’elle puisse recevoir en pleine nuit 4 clandestins ces derniers,devaient lui remettre 250 euros.Cette dame a refusé,ne voulant pas avoir de problèmes et perdre la nationalité Française.Les jeunes filles de 18 ans qui arrivent sont obligées (selon le réseau) de s’accoupler, avec un compatriote régulier,il a un emploi,des papiers,évidemment ces jeunes tombent enceintes afin d’obtenir plus rapidement une carte de séjour.Souvent les hommes ont parfois la quarantaine ou la cinquantaine, le regard de la jeune demoiselle en dit long (prise au piège). Rien n’est gratuit,il faut vivre dans les quartiers populaires,pour comprendre que l’exploitation des clandestins (quelque soit la communauté) commence d’abord par leurs propres compatriotes. Je vis à la Crique,je vais souvent à la cité Capulo ,je circule en bus résultat il y a beaucoup de choses à raconter parfois tristes.