Les loges de la lenteur
L’ancien rédacteur en chef de La Semaine Guyanaise, Jérôme Vallette, devra encore patienter dans l’affaire qui l’oppose à l’ancien journal hebdomadaire d’Alain Chaumet, ex-patron du Medef. Hebdo qui a fait l’objet d’une liquidation judiciaire en 2015. L’audience* du conseil de Prud’hommes [CPH] de Cayenne, qui était attendue ce mercredi 4 mai a été catapulté au 23 novembre 2016. Six mois de délai supplémentaires pour une erreur commise par le greffe qui n’a pas convoqué l’AGS (association pour la gestion du régime d’assurance des créances des salariés), organisme d’État qui prend en charge les sommes dévolues aux salariés d’entreprises liquidées. Las …
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5 commentaires
La Guyane, personne ne vous croira, comme l’écrit souvent un ancien collaborateur de Jérome Valette…
Vas y Jérome, attaque pour carence ! Ca va pas accélérer les choses (remarque bien que ça va pas les ralentir non plus), mais ça défoule !
Courage, reste plus que 6 mois.
Excellent le titre de cet article !
Par ce délicieux jeu de mot, on peut imaginer les raisons des lenteurs judiciaires et autres fâcheuses erreurs administratives de certains dossiers !
le jeu de mot n’est ps dénué de vérité effectivement!! allez faire un tour du côté du Tribunal administratif de Cayenne vous allez pas être déçus :: décisions complétement illégalles, parties prenantes à l’affaire non convoquées…. pas juste une erreur individuelle, ou un juste un juge incompétent… beaucoup de dossiers ou les copains de loges sont partie prenantes……au hasard
Un nouveau juge arrivé on va voir si cela change !!
Cela mériterait de saisir le Conseil d’Etat c’est grave ce qui se passe au niveau de la juridictioin administrative
Ok, le tître de l’article accroche le chaland. Mais je reste déçu par le contenu, car le journalisme c’est du « courage et des convictions », et c’est pour cela que l’exercice de cette profession est légalement protégée. En ce sens, cet article ne fait pas progresser la connaissance du sujet traité. Les sous-entendus de certains commentaires semblent confirmer que des investigations plus poussées permettraient d’établir l’existence de connexions entre certains milieux « philosophiques » dévoyés et le monde local des affaires. Ici, comme ailleurs, il existe un réel besoin de « nettoyage » et de transparence. L’affairisme et le clientélisme de certains « frères » (et soeurs) a toujours existé (ici et ailleurs). Il faut arrêter de fantasmer sur l’équerre et le compas, et mettre des mots (justes) sur les maux de notre société guyanaise.
Les mots justes…
Le Député Maire Serville vient d’être condamné au tribunal administratif pour licenciement abusif de son premier directeur de cabinet, quelques semaines après son embauche. Or, le TA le condamne à verser trois euros six sous en dommages et intérêts et pas les 150.000 ou 200.000 € auxquels son dir cab évincé a droit.
Le mot juste en l’occurrence c’est solidarité (entre frères, c’est bien normal).