Le troisième prisonnier évadé durant la nuit de la Saint-Sylvestre, qui purgeait une peine de dix ans de réclusion criminelle prononcée par la Cour d’assises de la Guyane en 2012, « vient d’être interpellé par les gendarmes lors d’une opération programmée après identification de sa cachette » a informé Eric Vaillant le procureur de la République par communiqué ce samedi matin. « Il est en garde à vue » a t-il ajouté.
Pour rappel, trois détenus s’étaient évadés du Centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly lors de la nuit de la Saint-Sylvestre. L’enquête sur cette évasion avait été confiée à la section de recherche de la gendarmerie et les premières investigations et constatations avaient révélé qu’au cours de la nuit du 31 décembre au 1er janvier les détenus évadés « (avaient) creusé un mur de leur cellule pour accéder à l’extérieur puis utilisé des cordes artisanales pour escalader les murs d’enceinte ». (Guyaweb du 1er janvier)
Lundi 1er janvier en fin d’après-midi toutefois, la famille du premier évadé condamné à dix ans d’emprisonnement avait « raccompagné celui-ci à la prison ». Il a été condamné mardi 2 janvier en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité à « six mois d’emprisonnement supplémentaires pour son évasion », qui s’ajoutent à la peine de dix ans de réclusion criminelle prononcée à son encontre en 2016 par la Cour d’assises de la Guyane.
« Le deuxième évadé né en 1992 au Brésil qui était détenu en exécution d’une peine de 30 mois d’emprisonnement prononcée par le Tribunal correctionnel de Cayenne le 20 juillet 2017 a été accompagné par sa famille à la gendarmerie et a été placé en garde à vue » avait communiqué le procureur le 4 janvier. (Guyaweb du 5 janvier)
2 commentaires
En garde à vue ? On croit rêver
Et 6 mois d’emprisonnement supplémentaires ça va sûrement le dissuader de recommencer !
Comment la Justice peut-elle être à ce point laxiste ?
La Justice pénale française pratiquement paralysée est guettée par la THROMBOSE , les peines qu’elle prononce sont très souvent inexécutées .
Par IDEOLOGIE Christiane TAUBIRA a refusé de construire des PRISONS et il semblerait que sa remplaçante ,de manière moins frontale, aît décidé de poursuivre actuellement la même politique anti-carcérale.
Voilà pourquoi ,il y a autant de MULTIRECIDIVISTES ,les jeunes semblent habités d’une impression d’ IMPUNITE,
Prenons en exemple le fait que quelques jours après l’ émeute qui aurait pu coûter la
vie à deux malheureux policiers en service; Une annonce a été faite concernant le PROJET qu’ envisage le GOUVERNEMENT , en place, d’équiper de téléphones fixes les
cellules des PRISONS dans certains établissements pénitentiaires en FRANCE d’ ici quelques années , les détenus pourront appeler 24 h/24 entre 5 et 20 numéros autorisés
préalablement par le Juge de l’ADMINISTRATION PENITENTIAIRE en fonction de leur
nature et de la durée de leur incarcération. Des appels en VISIO – CONFERENCE devraient leur être proposés ainsi que la mise en place d’une sorte de bipeur qui leur permettra d’être contactés par leurs proches.
Comment ne pas TOMBER des NUES ? Comment ne pas AVOIR le BRAS qui TOMBE
A première vue ces intentions sont louables d’ autant plus que la CRIMINOLOGIE pense que préserver les liens familiaux est un sérieux frein à la récidive.
Nonobstant il convient de se GARDER de TOUT ANGELISME car dans bien des Cas ,
cette généralisation des téléphones en cellules ,remplaçant les Points-Phones dont l’utilisation était fort contrôlée pourrait tout aussi bien se révéler désastreuse.
En effet il sera possible à un détenu d’appeler une personne autre que sa famille via un
numéro autorisé ; Ce qui ne permet pas de s’ assurer totalement que cette mesure généreuse destinée à préserver les liens familiaux ne sera le plus souvent détournée à des Fins de POURSUITE d’ ACTIVITES CRIMINELLES , de PRESSIONS exercées sur
les VICTIMES ou leurs FAMILLES , de PREPARATIONS d’ EVASIONS ou même des ATTENTATS.
Avec cette nouvelle mesure on ne POURRA PLUS CONTROLER toutes les COMMUNICATIONS TELEPHONIQUES de JOUR comme de NUIT.
Pour finir l’idée d’ EQUIPER les CELLULES CARCERALES est une ETAPE SUPPLEMENTAIRE dans l ‘EFFONDREMENT de la DISCIPLINE PENITENTIAIRE
et dans la DISPARITION de la PROTECTION que la PRISON était CENSEE FOURNIR
à la SOCIETE.