Affaire des « pots de vin » et des « marchés truqués » : pourquoi Le Navennec s’en sort…
Guy Le Navenec, ex-directeur général de la Senog, sort in extremis indemne de l’affaire judiciaire des » pots de vin » et « marché truqués » de l’ouest guyanais. En juillet 2013, l’intéressé avait pourtant été sévèrement condamné en première instance dans cette affaire, par le tribunal correctionnel de Fort de France (où l’affaire a été dépaysée) pour des faits jugés alors établis de « corruption » à 18 mois de prison ferme et 100 000 euros d’amende. Mais, pour la petite histoire, dès le premier procès, l’intéressé avait déjà été relaxé de faits soupçonnés de favoritisme et ceci pour un déficit de précision de l’infraction…
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2 commentaires
Je suis d’une nature assez naïve, et beaucoup de choses m’échappent. mais le seul marché truqué auquel j’ai été confronté, pas directement, a été un marché de 800 000 F (à l’époque) dans l’Ouest (SENOG ou CCOG, je ne sais plus), dans lequel il a été demandé une enveloppe de 100 000 F pour avoir le marché. L’entreprise qui m’a rapporté ce fait a refusé tout net et n’a pas été retenue, bien qu’en théorie elle était la seule à même de faire ces travaux. Au final, les 800 000 F ont été dépensés, pour un truc qui ne marche pas, le demandeur de la rétrocession ayant préféré prendre ce risque plutôt que de s’assoir sur la commission demandée (qui si j’ai bien compris n’était pas pour lui, mais alors pour qui). On dit que l’Ouest est en retard de développement, mais en gérant pour de vrai et en gaspillant moins, on n’en serait pas là. Il y a réellement un système Bertrand. Mais si les électeurs continuent de voter massivement, ils doivent aussi assumer les conséquences de leur choix, par leur participation dans des impôts locaux gaspillés.
Bravo Léon, un beau coup dans le XXX de l’intérêt général, on te reconnaît bien là !