Le lycéen de Melkior, armé d’un sabre, mis en examen pour « tentative d’assassinat » et placé en détention au centre pénitentiaire
Le lycéen de 17 ans du lycée Melkior Garré venu s’en prendre hier jeudi à coups de sabre à un autre lycéen du même âge et du même établissement scolaire de Cayenne a été mis en examen pour « tentative d’assassinat » ce vendredi soir par un juge d’instruction au Palais de justice. Le parquet avait requis la mise en détention provisoire de l’intéressé. A l’issue de son délibéré, le juge des libertés et de la détention (JLD) a décidé de placer le jeune lycéen en détention provisoire au centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly. Cette agression d’une extrême violence circule sur les réseaux…
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16 commentaires
La Guyane est en train de prendre en pleine gueule la vacuité de sa classe politique et des représentants de l’État qui n’y font que passer, de payer au prix fort la politique de l’autruche de l’institution scolaire, la déresponsabilisation des parents, la dérive de sa jeunesse violente et sans idéal. Il y a des justes et des gens magnifiques en Guyane. Mais ils sont extrêmement minoritaires…
Parfaitement !
Leur responsabilité est tellement grossière qu’ils sont coresponsables au moins à 50 % de cette histoire.
Mais il y a de la marge. Récemment, à Marseille, un lycéen a été mortellement poignardé par les frères d’une beurette qu’il ne voulait pas accepter dans son équipe de basket. Les frères ont vengé l’affront…
Bouche cousue dans la presse, personne n’en a parlé !
L’incapacité de notre agresseur guyanais est aussi révélatrice. Tout ce qu’il réussi à faire avec son coupe-coupe, c’est des blessures superficielles ? Même en bagarre, ils sont nuls !
Selon les autorités de l’ état, tout va bien devant les établissements scolaires. Ils nous ont fait comprendre que l insécurité avait disparu, nos pigeons d élus pensent la même chose.
Tout va mal. Pas un jour ne se passe sans une agression aux abords de nos écoles… Que font nos responsables locaux ? Que font l’état et représentants ? Notre jeunesse est abandonnée. Faire circuler une vidéo d’une telle violence est inacceptable !
Jeunesse sûrement abandonnée mais jeunesse en partie décérébrée et sans la moindre éducation. Je dois être en train de vieillir car quand j’en vois de plus en plus. La faute à qui ?
Honnêtement, qu’attend-on pour réagir fermement en Guyane face à ces faits de violences totalement disproportionnés ? Les autorités vont-elle encore prévoir une énième grand-messe à l’issue de laquelle syndicats, collectif naissant, professeurs, chefs d’établissement, parents se satisferont d’avoir été reçus par le recteur et le préfet (et pourront raconter : » je les connais bien, je leur ai serré la main »). Pas un jour ne se passe en Guyane, sans insultes au sein d’établissements scolaire :d’élèves entre eux mais aussi d’élèves envers le personnel adulte de ces établissements. La situation se dégrade, attend-on qu’elle dégénère ? il y a aujourd’hui une répétition et une escalade des faits de violence. Quelle est en l’état l’action et la réponse de l’institution : avant tout de l’idéologie, le mariage pour tous dans le programme Taubira, la théorie du genre dans celui de Belkacem. N’est-il pas temps (ou est-il déjà trop tard) pour nos irresponsables en puissance (et j’inclus les parents ou les proches si possible de ces élèves-citoyens à la dérive) de prendre à bras le corps et avec fermeté un problème de violence grave, constant, répété qu’il faut cesser de minimiser ? !
Entre la victime qui se présente au domicile de l’agresseur en groupe et armée, l’agresseur qui règle le problème à coups de sabre et les deux donzelles qui filment en ricanant, il y a vraiment de grandes inquiétudes à avoir sur l’état mental et intellectuel des jeunes de Guyane…
Stupidité et violence sont intimement liées. A quand un nivellement par le haut de la jeunesse guyanaise ?
Peut être faudrait il aussi, qu on ne fasse pas qu attende que nos élus agissent pour nous.
À part m occuper de l éducation de mes petits et d écrire un e-commentaire bien calé dans mon fauteuil, je ne fais pas grand chose afin de contribuer à la diminution de cette violence.
Très bien dit.
C’est peut-être quand même pour cela qu’on vote et que des institutions existent, pour faire leur travail !
Que proposez-vous de faire au quidam pour résoudre ce problème de violence ?
Ces jeunes n’ont pas de parents? Depuis quand les responsables locaux doivent éduquer nos gamins?
N’importe quoi!! arrêtez de déresponsabiliser ces jeunes de leurs conneries et d’accabler les autorités!!
Moi aussi j’ai eu 17 ans et surement l’envie de sabrer un couyon un jour mais juste de penser à mon père et sa réaction… ça suffit pour rester tranquille!!
Les jeunes sont les premiers responsables (17 ans quand même) et ensuite les parents!!
Peut-être que quand vous aviez 17 ans les lois permettaient à vos parents de vous corriger quand il le fallait !!!!!!
Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.
Il me semble que ce sont les élus (parlementaires) qui font les lois permissives qui donnent tous les droits aux enfants sous prétexte de les protéger.
Les enfants de ma génération avaient une éducation qui souvent était trop stricte mais pourtant cela n’a pas produit une génération de traumatiser me semble-t-il.
Si à 17 ans la sanction parentale et le seul frein au meurtre, je trouve ça très très inquiétant…
Désolé que vous n’ayez pas compris que ce n’est pas à 17 ans que la sanction parentale est parfois nécessaire mais bien avant. Je faisais simplement référence à une époque où cela était possible. Mais peut-être que j’aurai du faire un dessin !!!!
Cette débandade actuelle en Guyane, si j’ose m’exprimer ainsi peut être imputé à l’incurie durable d’élus spécialistes en inauguration et queutards, d’autorités de passage et carriéristes, de parents démissionnaires, d’enfants eux-mêmes mal éduqués en pleine confusion des valeurs et donc à la dérive
Le crime, le vol,… dans une société où tout le monde rêve et de plus en plus de grosses voitures, de femmes et de belles villas est souvent la seule solution pour les attardés et / ou les fainéants. Ne nous leurrons, l’homme est ce qu’il est et il y en aura toujours pour choisir la facilité soit parce qu’ils ont un poil dans la main, soit parce qu’ils ne sont équipés que d’un demi cerveau. Il reste les brisés de la vie ou les malchanceux, les mal-nés ou ceux avec un parcours qui justifie un effort de la société. Le reste, ce n’est même pas la peine.