Le juge Patrick Chevrier passe aux aveux sur la gestion singulière des mules en Guyane
Concrètement en Guyane, pour s’y montrer pragmatique, cette décision de ne plus y emprisonner les mules, c’est la réponse à un signal d’alarme du directeur de la prison de Rémire disant fin 2016 et en 2017, on n’en peut plus, on est asphyxié par l’incarcération des mules… Ce n’est pas le directeur de la prison qui décide, ce n’est pas possible. Ce que je relate, c’est que le directeur de la prison, à l’époque, a lancé un cri d’alarme, je le tiens de sources proches du dossier mules. Cela a fait partie de la réflexion. Il y a des gens,…
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3 commentaires
Article extrêmement intéressant que seul guyaweb arrive à produire ! Nos représentants devrait brandir cet article à l’Assemblée Nationale plutôt que France-Guyane pour expliquer la situation de violence et de misère dans laquelle se trouve le territoire.
Ce juge a une liberté de ton qui est rafraîchissante et surprenante et on sent qu’il bataille avec sa hiérarchie à Paris…
Article où on discute du principe de réalité par quelqu’un de l’intérieur. C’est bien rare et loin des annonces politiques.
D’un autre côté, cela montre que la société française (et la Guyane en fait partie, contrairement à l’avis de certains) tend vers ce que dois être la prison : La mise à l’abri de gens dangereux, rien de plus.
Interview rare à plus d’un titre ! Le lecteur a l’impression d’être dans la salle de délibéré dans un dossier de passeur de cocaïne ; le président lui donnant les éléments de contexte, des paramètres pour apprécier la juste peine à prononcer tout en expliquant le bien fondé, selon lui de la nouvelle jurisprudence qu’il a insufflé. Le lecteur rentre dans le processus décisionnel !