Karim Jabi, ce lycéen de Melkior qui en avait attaqué un autre à coups de sabre n’est plus poursuivi pour «tentative d’assassinat» mais pour «violences aggravées» !
C’est un coup de théâtre que Guyaweb pressentait dans son dernier papier sur cette affaire dimanche dernier : Karim Jabi, 18 ans depuis le 3 novembre et qui était jusqu’à, il y a deux jours, mis en examen pour « tentative d’assassinat » à coups de sabre à l’encontre d’un autre lycéen de 17 ans au moment des faits n’est finalement pas renvoyé devant la Cour d’assises pour mineurs mais devant un tribunal pour enfants. La nuance n’est pas mince car, dès lors, l’intéressé est passible de peines maximales bien moindres que ne le lassait augurer sa mise en examen du 13 mars dernier. En effet,…
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9 commentaires
Donc si je comprends bien « la justice », il aurait fallu qu’il le tue pour admettre « l’intentionnalité »… Vraiment on marche sur la tête…
Là où on marche vraiment sur la tête. C’est que la victime casse les pieds de tout le monde depuis des années et jouit d’impunité.
Il faut relire : On n’a pas pu prouver qu’il voulait le tuer. Le doute lui profite.
C’est peut être exagéré, mais il y a assez de gens qui tentent de m’apprendre mon travail pour que je me garde d’apprendre aux autres le leur.
Enfin Michael; nous ne sommes pas non plus au far-west. Je connais un paquet de cons. C’est pas pour autant que j’utilise mon sabre pour régler le problème…
Ah mais évidemment.
La vraie question que je me pose et que nombre de jurés se posent en cours d’assises (et c’est pour éviter ce risque aussi) c’est qu’est-ce que j’aurai fait à sa place.
Les jurys populaires ont disparus des tribunaux correctionnels dans les années 20 parce qu’ils étaient jugés trop cléments…
Et c’est sans doute un progrès démocratique car nombre de citoyens ignorent le droit et lui préfèrent le far-west. D’ailleurs, aux assises, la Cour n’est pas aussi populaire qu’on le pense : le président de la Cour, un magistrat professionnel, mène le bal. Il tente allègrement d’influencer les jurés qui, pour la plupart, n’y pigent pas grand chose. S’il est suffisamment habile et roué, en fait, c’est lui qui donne le verdict…
A la lecture de cet article, on peut tout autant se demander si ce n’est pas l’esquive de la victime (fut-elle sympathique ou non) qui lui vaut de ne pas se voir sectionner la tête. A peu de choses près, on pouvait aussi avoir une tête en moins dans cette affaire. Comme dit l’avocat de l’auteur des coups de sabre à la fin de cet article : chacun voit midi à sa porte…
Notre justice débordée a pris soin de laisser libres des personnes qui nous pourrissent la vie journellement, sous prétexte que la prison ne résout rien. Pourtant, elle a au moins le mérite d’arrêter durant quelques temps celui qui se met « hors la loi », terme obsolète aujourd’hui.
Le jour où, lassé d’être cambriolé, insulté, agressé, un citoyen ordinaire, qui veut tout simplement vivre tranquille dans le cadre de la loi, lassé de l’absence de réponse des forces de l’ordre, elles mêmes lassées de la énième relaxe des malfrats, réagit promptement par rapport à son agresseur. Il n’a droit à aucune indulgence. Circulez y a rien à voire, nul n’est sensé ignorer la loi, excepté celui qui l’ignore allègrement (cf paragraphe précédent). Pour lui, point de pardon, dura lex sed lex.
Post scriptum :-) exception si « l’agresseur » est représentant de l’ordre. Dans ce cas il semblerait que ce soit admis, si je me réfère à la dernière affaire en date. Même si j’ai de gros doutes sur le respect des lois dudit citoyen qui tire sur la maréchaussée…
Donc le message est clair : il existe quelques personnes autour de moi qui essayent de me nuire et me pourrissent la vie . J’ai parfaitement le droit de les poursuivre avec mon couteau ou machette et , sans le tuer ( parce que la ce serait l’incertitude ) , de lui faire la peu de sa vie . Franchement heureux de le savoir . Vive la Justice
C’est ton interprétation mais, si tu lis bien, ce n’est pas du tout ce que je dis, tu as oublié la 1ère partie de mon développement.
1- face au manque de réactivité des instances chargées de faire régner l’ordre et d’appliquer les lois,
2- tu en es parfois réduit à faire ce que tu peux pour sauver ta vie ou celle de ta famille.