Gendarmes assignés par un contrôleur du travail : la présidente du tribunal se retire du dossier
La présidente du tribunal correctionnel de Cayenne s’est « déportée » mardi d’une affaire dans laquelle deux gendarmes sont assignés par un contrôleur du travail qui crie à l’arrestation arbitraire alors qu’il faisait l’objet d’une procédure judiciaire fin 2010 qui s’est terminée depuis par un non lieu (voir notre longue enquête sur ce dossier publiée en février dernier). Autrement dit, la magistrate a considéré qu’elle ne pouvait pas juger ce dossier parce qu’elle avait, à plusieurs reprises par le passé, été amenée à travailler avec l’un des gendarmes cités à comparaître. Et pas n’importe lequel : il s’agit du commandant en second…
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2 commentaires
Avant de présenter Orosquette comme une victime, n’oublions pas qu’il ne doit son non-lieu qu’à un vice de forme, la « déloyauté de la procédure ». Et que les faits qui avaient été découvert par les gendarmes étaient plutôt lourds : l’usage de sa qualité d’inspecteur du travail pour obtenir un contrat bidon pour sa concubine, et par suite, un titre de séjour.
Bref, un haut représentant de la pourriture de l’administration du travail en général, et en Guyane en particulier…
Nous savons tous hélas qu’en Guyane, les inspecteurs du travail sont toujours motivés à contrôler les entreprises légales ayant pignon sur rue et à les em****** pour des points de détails (du genre le nombre de WC par rapport à la surface), et jamais les entreprises brésiliennes de BTP où à peu près personne n’a le moindre papier en règle. Et tant qu’un certain nombre d’entre eux continueront à tenir bureau place Mentel, peu de chance que ça change…
La longue enquête précédemment publiée par Guyaweb sur cette affaire et qui reste en lien à partir de cet article nous permet je pense d’essayer de faire la part des choses