Le Conseil d’État somme le gouvernement de décréter enfin la compétence de la collectivité guyanaise en matière de titres miniers offshore !
Parallèlement, de son côté, le Conseil d’État s’inquiète du suivi de sa décision rendue le 17 octobre 2014, toujours pas appliquée en 2015 ni même début 2016. A cette date, en effet, le décret n’est toujours pas sorti, alors que, fin 2014, l’État disposait de 6 mois pour le concrétiser. Dans ce contexte, début 2016, le Conseil d’État décide de s’autosaisir : ainsi, par une ordonnance du 15 janvier 2016, le président de la section du contentieux au Conseil d’État décide-t-il, sur la proposition de la présidente de la section du rapport et des études, l’ouverture d’une procédure d’astreinte d’office…
Cet article est composé de plusieurs parties, lire la suite:
1 2
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
4 commentaires
ben on a pas fini avec la corruption de nos z’élus !
Vous m’enlevez les mots du clavier !
Vu l’intégrité de certains élus, il est clair que ça pue pour la Guyane.
On se rappelle encore du son de cloche des emplois avec Shell… 3 CCD au SMIC…
Je me rappelle parfaitement le combat Or bleu contre Or Noir. Nous savions à l’époque qu’il nous faudrait remettre le couvert. Et voila, l’alarme vient de se déclencher une nouvelle fois.
Entre ça et la méga mine de Norgold à la Montagne d’or, la Guyane n’a pas fini de pleurer si ces projets voient le jour.
Je vous le dit, entre le pétrole et l’or, ceux qui cherchent le profit à court terme sans penser plus loin que le bout de leur mandat n’ont pas fini de tenter de défoncer la Guyane en dépit de toutes les alertes environnementales qu’on nous assène depuis 40 ans!
Aucune imagination pour placer la Guyane dans le contexte mondiale… « Guyane, ma Guyane mon petit pays seul au monde, je ferai de toi un enfer social et désertique sous couvert de développement économique fulgurant et de surexploitation de tes richesses et de tes hommes… »
Ce n’est pas encore cette décennie que la Guyane ne sort pas vraiment de son histoire misérable finalement… Toujours, toujours exploitée au profit des riches, en laissant chaque fois les plus pauvres sur le carreau, après les avoir vidés de leurs forces vives. Sans aucune pérennité, ni vision d’avenir…
Aucune espèce de remise en question du processus économique mondiale ou même des voyants rouges clignotants de plus en plus vite : Croissance démographique trop rapide, pas assez de travail, pas assez de formation, pas assez d’éducation… Aucune volonté de tirer la Guyane vers le haut, pas une once d’imagination pour faire de notre petit pays un exemple de développement économique durable, positif… Seul vaut le profit, le court terme, les solutions urgemment prises, scellées sous le plateau de la table et de manière unilatérale.
Un exemple : On nous dit : « la Guyane verra sa population doublée d’ici 2025. Réponse des élus : (à l’oreille : « C’est génial on va enfin entrer dans les quotas démographiques pour avoir plus de subventions ») A voix haute : « Mon Dieu, alors que cela fait 30 ans que nous ne faisons rien pour préparer ou réparer les problèmes de la société, comment allons nous faire? Vite de l’or, vite du pétrole, vite une centrale électrique au fioul, vite construisons des cages à lapin au milieu de nul part, mal pensée et véritables bombes sociales… et puis aussi n’oublions pas d’accuser l’état de tous les maux qui nous rongent. »
Mais sinon, est ce que quelqu’un a réfléchi sérieusement à la façon dont nous pouvons (essayer de) contrôler (un peu) cette croissance démographique annoncée ? Deux toute petites idées comme ça et je n’ai même pas réfléchis longtemps : Planning familial (les filles-mère de 12 ans sont une hérésie dans une société avancée!), la polygamie (la France n’autorise pas qu’un homme est plusieurs épouses).
Ah, tiens et pendant que je pense au social : comment éviter la fuite des prestations sociales… Est ce qu’aucun des élus qui prennent les décisions unilatérales, n’a entendu parler du Kwak? Projet de monnaie locale portés par deux jeunes guyanais pleins de talents. (Ce Kwak ne pourra être échangeable qu’en Guyane). Imaginons une minute que toutes les prestations sociales soient payées en Kwak… finis les départs massifs de capitaux chaque début de mois dans les lointaines familles des immigrés, et finis aussi les arrivées massives d’immigrés dont le seul objectif sont les prestations sociales…
Voyez, un autre avenir est possible, un avenir exploitant ses ressources avec modération et intelligence, misant sur l’innovation durable et la conscience que notre futur dépend uniquement de ce que nous ferons de ce trésor de forêt vierge. Il nous faut prendre des risques, miser sur les nouvelles technologies techniques, agricoles, scientifiques, sociales ou de gouvernance.
Tifi Lagwiyann, férocement engagée dans la société civile, élue municipale et communautaire, je ne suis pas d’accord avec cet avenir aux couleurs de toutes les marées polluantes que l’industrie sait créer.
Je réclame des États généraux pour la Guyane, un genre de grenelle du développement, organisé par une structure indépendante dont la gouvernance sera horizontale et pourquoi pas tirée au sort; Ou la société civile pourra librement assister, prendre parole, débattre et voter pour les grandes orientations de notre région.