Décès d’un nourrisson passé deux fois par les urgences de l’hôpital de Cayenne sans être hospitalisé : un jeune médecin renvoyé devant le tribunal correctionnel pour «homicide involontaire»
Vendredi 29 décembre 2017, après plusieurs jours de silence, soulignions-nous à l’époque, la direction de l’hôpital de Cayenne tenait une conférence de presse dans l’enceinte de l’établissement hospitalier aux côtés de l’ARS de Guyane, représentée par son jeune numéro 2 de l’époque, Fabien Laleu, afin de restituer des éléments d’une enquête administrative menée tambour battant : en deux jours. « Il s’agissait de questionner le personnel pour savoir ce qu’il s’est passé, de vérifier que l’organisation a été conforme. Une enquête administrative n’est pas une procédure pénale», notant sur le sujet Fabien Laleu. Était venue sur la table ce jour-là…
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5 commentaires
Un deuxième passage tjrs avec fievre , la prise en charge pour une hospitalisation pour surveillance devrait etre évidente… même pour une journée , un BB s’emcombre facilement..
Les médecins devraient sortir de leurs protocoles standards et de leurs froideurs.
Désolée pour les parents…
Présumé innocent ?
Il ne manque que l’emploi du temps du jeune médecin dans votre article… prêt pour le lynchage ?
Comme vous y allez… Toutes les parties ont été contactées. Le parquet a confirmé le procès en correctionnel à venir. Il s’agit d’une enquête journalistique qui nous semble équilibrée (qui plus est dans la mesure des réponses obtenues) avec notamment l’éclairage d’un autre médecin des urgences à l’époque (quant au fonctionnement) sur des faits qui conditionnent la vie publique et au regard d’une affaire qui avait suscité l’émoi et avait été très médiatisée à l’époque du décès du nourrisson. C’est ce que l’on appelle le droit de suite journalistique dans une société démocratique…
L’enquête journalistique est légitime et je salue l’éclairage concernant les urgences à l’époque.
Ma remarque concerne les détails de la vie personnelle du médecin. Cela me semble hors sujet et la porte ouverte à un lynchage médiatique, voire physique si ce jeune homme (présumé innocent) était resté en Guyane… mais c’est l’humble avis d’un petit lecteur.
Pourquoi penser cela, ne serait-ce un préjugé vis à vis de la Guyane ? En outre, il est précisé dans l’article que ce médecin exerce -notamment- des remplacements en libéral en ce moment dans les Hauts de France.