Décès d’un nourrisson passé deux fois par les urgences de l’hôpital de Cayenne sans être hospitalisé : un jeune médecin renvoyé devant le tribunal correctionnel pour «homicide involontaire»
Le 21 janvier prochain devant le tribunal correctionnel, en Guyane, un procès pour «homicide involontaire» est programmé suite à la mort d’un nourrisson guyanais de sept mois, décédé le jour de Noël 2017 après deux passages aux urgences de l’hôpital de Cayenne, l’avant-veille puis quelques heures avant sa mort. Le bébé, de sexe féminin, prénommé Izadora, n’avait pas été hospitalisé mais renvoyé deux fois au domicile parental par deux médecins différents, avec un traitement. Le prévenu soupçonné d’homicide involontaire est un jeune médecin qui travaillait aux urgences de l’hôpital depuis plus d’un mois à l’époque. Enquête. Cette affaire dramatique que…
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5 commentaires
Un deuxième passage tjrs avec fievre , la prise en charge pour une hospitalisation pour surveillance devrait etre évidente… même pour une journée , un BB s’emcombre facilement..
Les médecins devraient sortir de leurs protocoles standards et de leurs froideurs.
Désolée pour les parents…
Présumé innocent ?
Il ne manque que l’emploi du temps du jeune médecin dans votre article… prêt pour le lynchage ?
Comme vous y allez… Toutes les parties ont été contactées. Le parquet a confirmé le procès en correctionnel à venir. Il s’agit d’une enquête journalistique qui nous semble équilibrée (qui plus est dans la mesure des réponses obtenues) avec notamment l’éclairage d’un autre médecin des urgences à l’époque (quant au fonctionnement) sur des faits qui conditionnent la vie publique et au regard d’une affaire qui avait suscité l’émoi et avait été très médiatisée à l’époque du décès du nourrisson. C’est ce que l’on appelle le droit de suite journalistique dans une société démocratique…
L’enquête journalistique est légitime et je salue l’éclairage concernant les urgences à l’époque.
Ma remarque concerne les détails de la vie personnelle du médecin. Cela me semble hors sujet et la porte ouverte à un lynchage médiatique, voire physique si ce jeune homme (présumé innocent) était resté en Guyane… mais c’est l’humble avis d’un petit lecteur.
Pourquoi penser cela, ne serait-ce un préjugé vis à vis de la Guyane ? En outre, il est précisé dans l’article que ce médecin exerce -notamment- des remplacements en libéral en ce moment dans les Hauts de France.