Affaire Ketsia Le Fol Claude dont le mari a été condamné à « un stage » suite à des « violences conjugales » : « c’est un dossier dans lequel tout a bien fonctionné » assure le procureur qui a néanmoins fait appel de la décision
Le jeudi 1er juillet dernier, un juge du tribunal correctionnel a prononcé une peine à l’encontre d’un mari, condamné pour violences commises envers sa conjointe, qui aura provoqué la stupeur de la partie civile : l’obligation de se rendre à un stage de prévention contre les violences conjugales et sexistes. Le procureur s’explique. Dans cette affaire, le mari, âgé de 47 ans (il est né le 18 novembre 1973 à Saint-Laurent du Maroni selon nos informations) a été jugé coupable pour des faits, commis le 8 février dernier, de «violences suivies d’incapacité (totale de travail, ndlr) n’excédant pas 8 jours…
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12 commentaires
Dans cet article, pourquoi donne t’on le nom complet de la victime présumée, mais pas celui du présumé coupable, qui est désigné sous l’appellation « le mari » ? A t’elle donné son accord à cette exposition médiatique ? Ne serait-ce pas une forme de mise au pilori pour la victime présumée ? Pourquoi ces choix journalistiques ? La question mérite d’être posée…
Proportionnalité des peines. S’il avait craché sur les gendarmes venant l’interpeller en prétextant avoir le covid sans même être malade, il aurait eu ses 14 mois fermes de rigueur.
Remi973, vous aurait-il échappé que la victime a répondu à nos questions et qu’elle a mis en ligne une pétition sous son propre nom ? Pour le reste, votre fiction sans connaître tenants et aboutissants n’engage que vous…
Oui, ça m’a échappé, je ne suis pas sur facebook. Dommage de ne pas l’avoir fait figurer plus clairement dans l’article…
Euh, la pétition y est mentionnée noir sur blanc…
Tiens donc. La présence de la victime et de son avocat à l’audience n’aura donc pas permis d’accroitre significativement la réparation ou la punition. Le juge a finalement jugé selon ses critères. Pas si étonnant dés lors, que dans d’autres affaires beaucoup moins graves (sans violences physiques) certaines victimes ayant porté plainte, décident ensuite de vaquer à leurs occupations plutôt que d’assister ou même de se faire représenter au procès…
Bello, vous avez le chic pour donner corps à vos préjugés (avec cette pincée de propension au sophisme) sans avoir examiné le dossier, les conditions de l’audience etc.
Sérieux FF, vous attendez réellement d’un lecteur lambda qu’il examine le dossier et les conditions de l’audience… Euh, à quel moment vous réalisez que ce genre d’affaires à moins de mille euros d’amende par tête, ne passionne pas forcément les foules? Au point que certaines victimes (votre collègue notament) ne se rendent même pas à leur procès…
D’ailleur, cette fois, vous-même avez omis de fustiger l’absence à l’audience des associations de défense des droits des femmes. Vous voyez, même vous vous molissez un peu, je trouve…
Hormis le fait que l’on puisse toujours trouver des excuses aux copines et copains sans convictions Bello (oui je parle de la démission des consciences du 1er juillet dans l’affaire de menaces de morts envers un journaliste), j’ai cette pensée d’escalier : votre contre exemple de ce jour (affaire de violences par conjoint) n’est pas judicieux. C’est bien l’avocat et la victime (présents tous deux à l’audience) pas satisfaits du jugement qui ont fait du ramdam. A la suite de quoi le parquet a fait appel. Rien à voir ni avec la démission des consciences, ni avec la stratégie du mo pa mélé encore moins avec celle des bras ballants. Cela démontre plutôt le contraire…
Le point commun de la comparaison, c’est la relative faiblesse ou ressentie comme telle, de la sanction (et incidemment le questionnement sur la solitude du juge et sa vision de professionnel gérant les affaires courantes). Selon le besoin de réparation ou de reconaissance des victimes, celles qui n’attendent pas grand chose sur le plan personnel du procès (le contre exemple est plutôt là) auront donc toujours assez peu de motivation à participer à une audience avec un enjeu de punition aussi faible. Sans démisionner pour autant puisqu’elles ont bien provoqué l’action de la justice en portant plainte.
Cela s’appelle la correction Bello, serait-ce le cadet de vos soucis ? Vous impulsez une procédure, vous mobilisez les moyens publics de la justice, vous allez à l’audience (au moins un représentant du personnel c’était mission impossible ?, on ne peut pas dire que l’effectif soit réduit au sein du média public), d’autant plus qu’au pénal, les débats oraux à l’audience sont importants -et pris en compte. Ce n’est pas comme la justice administrative où la procédure est avant tout écrite. Ne pas aller au bout c’est faire semblant d’avoir des convictions. Un écran de fumée… Alors peut-être que les raisons de ces chaises vides sont bien inavouables…
J’aime à voir que vous avez (enfin ! et je vous en remercie), pointé du doigt l’information à deux vitesses de vos « confrères » du média public lokal (je n’attaque pas les journalistes dans leur ensemble, mes cibles sauront se sentir visées).
A en voir leurs comptabilisations lors des manifestations publiques, on peut en effet s’interroger sur la volonté et la ligne éditoriale de Guyane La 1ère.
Des précédents ? Il y a du en avoir d’autres, des « raisons inavouables ».
Dois-je évoquer les fois où j’ai vu les 500 F… ne faire passer aux barrages UNIQUEMENT les journalistes de la 1ère, qui par ailleurs, n’ont pas cherché à faire ‘autoriser’ l’accès à leurs confrères d’autres médias… ?
Voilà. Je profitais de votre commentaire pour ajouter un peu d’huile sur la trace de pneu.