Vendredi 22 Novembre

Affaire Ketsia Le Fol-Claude contre Jérôme Le Fol : derrière la porte…

Affaire Ketsia Le Fol-Claude contre Jérôme Le Fol : derrière la porte…

Après la condamnation à un simple «stage de prévention des violences conjugales et sexistes» du mari, Jérôme Le Fol, 47 ans, jugé coupable, le 1er juillet dernier par le tribunal correctionnel, de «violences par conjoint» et «dégradation» du téléphone de son épouse, la partie civile avait révélé l’affaire sur la scène médiatique estimant la peine prononcée «dérisoire» et «incompréhensible». Objectif affiché : obtenir un appel du parquet et, par la même occasion, une nouvelle décision de justice, cette fois, par la juridiction de second degré. In fine, le parquet aura fait appel le dernier jour imparti, a révélé Guyaweb (voir…

Cet article est composé de plusieurs parties, lire la suite:

1 2 3

La suite de cet article est réservée aux abonné(es).

Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !

Lisez la suite pour 1€

Je m'abonne

Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous

Mot de passe oublié ?

Pas encore abonné(e) ? Abonnez-vous


Lisez la suite pour 1€

Je m'abonne

2 commentaires

  • MAIPOURI

    Depuis quelques semaines cette affaire est connue du grand public, puisqu’elle a été diffusée sur les réseaux sociaux par la présumée victime elle-même, puis avec l’aide bienveillante et partiale de Guyane la 1ère, dont on signalera – encore une fois malheureusement – le degré zéro de l’éthique journalistique.
    Et tout cela me laisse un goût assez amer. Déjà, lancer une pétition pour que le parquet fasse appel de la décision du tribunal, alors qu’il suffit de faire appel soit même… Enfin, le récit de la présumée victime : alors que son mari est jugé pour agression ayant abouti à un oeil au beurre noir et le bris d’un smartphone, on évoque là sept années de violences conjugales, un être toxique etc… De quoi attiser la compassion du lecteur ? infléchir la décision des instances judiciaires ?
    La présumée victime, qui est psychologue, semble bien utiliser les ressorts de son métier.
    Mais, il y a deux réalités qu’il faudrait rappeler :
    – la justice n’est pas la vengeance, et une peine est fixée non pas en fonction de ce que la victime présumée souhaiterait, mais en raison du niveau de violence, du contexte global, des antécédents judiciaires existants (ou pas) chez les présumé coupable, etc…
    – la justice ne se fait pas sur les réseaux sociaux, ni dans les médias, et il n’est pas sûr que tout se vacarme univoque, sensé faire pression sur l’institution et embrigader l’opinion publique, soit apprécié lors du jugement d’appel.
    Enfin, un élément que nous ne devons pas oublier : il y a en fond de tout cela une procédure de divorce en cours, conflictuelle comme souvent, que la présumée victime veut probablement gagner ; charger le mari de tous les défauts, avec une peine plus lourde qu’en première instance, ne peut pas nuire à l’ex-épouse le jour du divorce.
    Mais bon, dans un divorce, il n’est pas rare que chacun des conjoints ait gardé un souvenir mitigé de ses dernières années de mariage, et une rancune vis-à-vis de son partenaire. Toutefois, ce sont des éléments qui, normalement, n’ont pas leur place dans une affaire de violence conjugale.
    Oui, tout cela me laisse un goût amer, car ce qu’il pourrait y avoir d’exemplaire, ou de pédagogique, dans une affaire de violence conjugale toujours inadmissible, a laissé place à la communication, au discours nauséabond ou fallacieux, aux raccourcis des réseaux sociaux…
    La violence faite au femme est un vrai sujet, important, et dramatique, dont chacun doit prendre conscience. Mais ici le buzz, vraiment surfait, dépouille le propos de sa sincérité, et fait naître des doutes sur la finalité de l’action. Le citoyen, même empathique, n’est pas forcément idiot.

  • FF

    Juste une chose Maïpouri : il me semble (et c’est indiqué dans le texte) que dans ce genre de dossier si seule la partie civile fait appel, cela ne peut porter que sur les dispositions civiles de la décision de première instance. Pour pouvoir se pencher de nouveau sur le volet pénal, il faut un appel du parquet.

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.

Articles associés :

Mis en examen pour « meurtre » de son fils, Claude Mortin a été remis en liberté par la Chambre de l’instruction pour raison de santé

Claude Mortin a été remis en liberté par décision de la Chambre de l'instruction rendue ce matin à la Cour d'appel de Cayenne. La décision a été prise en raison de l'état de santé de M. ...

Kevin Taubira case prison

Kevin Taubira est né le 12 octobre 2000 à Cayenne. Il est mis en examen pour avoir tenté de transporter le 29 octobre près de 10 kilos de cocaine (exactement 9555 grammes) et pour avoir, ...

Affaire de corruption à la préfecture : « des peines anormalement basses, beaucoup trop indulgentes en 1ère instance », déclare Augustin Jobert pour le ministère public

Ses réquisitions ne laissent jamais indifférent. Je me souviens de l'affaire Ramon Claude où Augustin Jobert, avait relaté au feutre noir sur tableau blanc, la vie de Ramon Claude, selon lui «...

Sécheresse : les premières bouteilles de gaz livrées à Maripasoula

Alors que la crise hydrologique s'inscrit dans la durée, les ponts aériens mis en place par la Collectivité territoriale de Guyane et les services de l'Etat doivent encore monter en cadence pour ...

Sans chefs de juridictions depuis des mois, la Justice en Guyane a besoin « d’avoir un pilote dans l’avion »

Procureur et président du tribunal judiciaire non remplacés, absence d'un directeur des greffes... L'Ordre des avocats de Guyane dénonce depuis plusieurs semaines la vacance des postes de chefs de ...

Toutes les petites annonces ( 0 ) :

© 2024 Comimpex / Guyaweb . Tous droits réservés

Site Internet hébergé par Côté Cube