Une découverte archéologique chamboule l’histoire du peuplement des Amériques
La revue scientifique Nature a publié jeudi 26 avril une étude qui remet profondément en question les datations communément admises sur le peuplement des Amériques. Des indices de présence humaine trouvés en Californie dateraient de 130 000 ans. « C’est 100 000 ans plus vieux que la date généralement acceptée pour la première occupation des Amériques » commente John McNabb, paléontologue à l’université de Southampton, dans une vidéo postée sur Youtube par la revue Nature. On doit ce grand bond dans le passé aux ossements d’un mammouth américain, trouvés dans les années 1990 sur le chantier d’une autoroute en Californie. La présence…
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3 commentaires
Merci pour avoir relayé cette information, qui doit cependant, comme toujours, être prise avec précaution, même si l’ancienneté de l’occupation des Amériques ne fait plus de doute depuis longtemps. L’article du Monde – celui de Nature, payant, n’aura forcément qu’un public de spécialistes – cite notamment les recherches des équipes d’Eric Boëda au Brésil, qui portent sur des sites nettement plus anciens (35 000 BP) que la culture de Clovis (13 000 BP). L’archéologue en question avait présenté ses travaux sur France Culture il y a trois ans : https://www.franceculture.fr/emissions/le-salon-noir/eric-boeda-et-le-premier-americain.
C’est bien, mais vous ignorez l’homme americain du Piaui au Brésil qui a chamboulé cette teorie obsolète du detroit de Bering depuis quelques décennies… D’ailleurs par le biais de la recherche archéologique franco brésilienne.
très interessant – une première vague de migrants trans-Behring aux alentours de -130’000 ans, et qui serait « descendue » jusqu’en Californie – puis extinction naturelle, évidemment. Ceci est tout à fait plausible au vu des données paléontologiques concernant d’autres grands mammifères ayant dispersé à cette époque depuis l’Eurasie vers le Nouveau Monde. C’est probablement le même scénario qui s’est répété 100’000 ans plus tard, et dont les traces (peintures rupestres, pierres taillées, charbons de cuisine) ont été retrouvées dans la Serra da Capivara (Brésil) par divers archeologistes – emmenés par Niede Guidon et Eric Boëda .