Le parquet requiert le placement en centre éducatif fermé de deux mineurs de 14 ans auteurs présumés de l’agression d’une dame de 76 ans à son domicile à Cayenne
« Deux mineurs âgés de 14 ans » ont été déférés au parquet ce mercredi dans l’affaire de «vol aggravé et séquestration » d’une Cayennaise de 76 ans à son domicile dimanche avant le lever du jour, a-t-on appris ce mercredi auprès de la procureure adjointe Isabelle Arnal. Le parquet requiert, comme mesure immédiate, un placement des deux mineurs en centre éducatif fermé. Une réquisition laissée à l’appréciation d’un juge comme le veut la procédure. Les faits se sont déroulés dimanche 29 octobre à 5 heures, un jour qu’il faisait nuit, au village chinois (appelé aussi La crique), un quartier populaire de…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
4 commentaires
«un jour qu’il faisait nuit», «poétiquement dénommé l’Allée de la mort», «des jeunes un rien désœuvrés […] dans une atmosphère de chichon», «le maire de Cayenne […] pas hyper à l’aise»
Je ne comprends plus votre style qui n’a plus rien de journalistique, M. Farine.
Vous n’êtes pas sur un blog, respectez vos lecteurs svp.
Qu’y a-t-il de faux là-dedans, c’est juste un peu de style. Attention à la police (nombriliste) de la pensée. Les faits sont respectés, le commentaire est libre.
L’expression « Un jour qu’il faisait nuit » est extraite d’un poème magnifique composé uniquement d’oxymores (ou oxymorons) écrit par Robert Desnos, grand poète surréaliste, mort en 1945 d’une maladie contracté dans un camp de concentration. Ce sont des faits. Son œuvre est talentueuse et nous change de l’écrit austère un rien administratif du morne quotidien…
Un jour qu’il faisait nuit (extrait du recueil de Robert Desnos intitulé : Langage cuit)
Un jour qu’il faisait nuit
Il s’envola au fond de la rivière.
Les pierres en bois d’ébène, les fils de fer en or et la croix sans branche.
Tout rien.
Je la hais d’amour comme tout un chacun.
Le mort respirait de grandes bouffées de vide.
Le compas traçait des carrés et des triangles à cinq côtés.
Après cela il descendit au grenier.
Les étoiles de midi resplendissaient.
Le chasseur revenait carnassière pleine de poissons
Sur la rive au milieu de la Seine.
Un ver de terre, marque le centre du cercle sur la circonférence.
En silence mes yeux prononcèrent un bruyant discours.
Alors nous avancions dans une allée déserte où se pressait la foule.
Quand la marche nous eut bien reposé
nous eûmes le courage de nous asseoir
puis au réveil nos yeux se fermèrent
et l’aube versa sur nous les réservoirs de la nuit.
La pluie nous sécha.
Merci de m’avoir éclairé sur ce jour nocturne.
Cette référence littéraire familièrement inconnue aura échappé à d’autres que moi.