Conditions d’incarcération, la Chancellerie interpellée
La section française de l’Observatoire international des prisons (OIP) a saisi le 23 juin par courrier la directrice de l’administration pénitentiaire, Isabelle Gorce, placée sous l’autorité de la garde des Sceaux, suite aux deux révoltes de détenus du quartier de détention et des maisons d’arrêt de Rémire-Montjoly les 16 et 18 juin. L’Observatoire souhaite « connaître les mesures que l’administration entend prendre – et dans quels délais – au regard d’une situation pour laquelle l’OIP est régulièrement sollicité ». Le courrier a été envoyé en copie à la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, le défenseur des droits et les quatre…
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2 commentaires
Ainsi, non contents de nous spolier, nos petits braqueurs, cambrioleurs, dealeurs se plaignent des conditions d’incarcération ? Certains dénoncent des violences perpétrées par le personnel pénitencier ? Valent-ils donc mieux que les victimes qu’ils ont bien souvent violentées, qu’ils ont meurtries dans leur chair et dans leur âme ? Qui pour dénoncer les ignominies de ces vils sanguinaires, arracheurs de chaînes, assoiffés d’or et de sang qui gangrènent nos cités, assis sur leur cyclomoteur volé à un brave et modeste travailleur ? Qui pour accompagner les victimes et les dédommager ?
Il y a des pays où les plateaux-repas sont servis sans fourchette ni couteau parce que, loi du Talion oblige, les détenus n’ont plus que leurs moignons à la place des mains…Il y a des pays du continent américain où à infraction(s) équivalente(s) la peine serait quadruplée et complétée par des travaux forcés.
Alors que ces contestaires accomplissent leur peine en silence et qu’ils rendent grâce à la République d’être si laxiste et bienveillante.
Avez-vous ne serait-ce que mis un pied dans une prison pour avoir un vision aussi stéréotypée du milieu carcéral et du détenu même ?
Vous vous plaignez du manque d’attention porté au dédommagement des victimes alors que le travail des détenus à l’intérieur des prisons est le premier et plus sûr moyen pour l’Etat de ponctionner leurs revenus à la source pour justement commencer à payer les dommages et intérêts dus.
Ne vous êtes-vous pas interrogé sur le fait que la présence d’activités (remise à niveau scolaire, formations manuelles, sport) constituaient non seulement un moyen de ne pas laisser les détenus s’enfoncer plus encore dans l’oisiveté source de violence, mais représentaient également autant de leviers de réinsertion sociale et professionnelle qui permettront non seulement d’éviter ou de faire reculer l’échéance d’une récidive mais également, un fois encore, de rembourser les victimes après la sortie de prison ? Un ancien détenu au chômage ne sera utile ni à la société ni à ses victimes.
Le temps passé en prison ne doit pas être un enfermement aveugle et silencieux mais un temps mis au service d’une utilité sociale.