Selon que vous serez détenu ou surveillant : décisions contraires du parquet de Cayenne dans deux affaires de violences présumées à la prison de Rémire
Une autre affaire de violences présumées au sein de la prison de Rémire a fait l’objet, il y a quelques mois, d’une décision diamétralement opposée du parquet de Cayenne : classement sans suite. Les rôles étaient, cette fois inversés : les auteurs de violences soupçonnés étaient alors deux surveillants de prison, la supposée victime, un détenu. Les faits remontent au 11 mai 2015. Au départ de cette affaire judiciaire, c’est le chef de l’établissement pénitentiaire de Rémire Jean-Philippe Mayol qui estime disposer de suffisamment d’éléments pour dénoncer les faits auprès du parquet de Cayenne conformément à l’article 40 du code de procédure…
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6 commentaires
On a parfois l’impression que certains sont aussi derrière les barreaux comme certains sont dans une salle de classe.
C’est le cas d’ailleurs : Ils sont aussi derrière les barreaux ou assis dans une salle de cours.
Et on attend également avec impatience la décision du Parquet concernant les violences apparemment commises par un surveillant sur le détenu Monsieur T le 1er février 2016…
(voir dernier paragraphe de cet article sur le site de l’OIP) : http://www.oip.org/index.php/publications-et-ressources/actualites/1269-scandale-penitentiaire-guyane
Nous sommes heureux d’apprendre qu’il est normal de posséder un téléphone portable en prison. A quand un ordi, internet et une secrétaire pour continuer à diriger son bizness ?
Il est rappelé que c’est interdit dans l’article mais des téléphones portables circulent en prison et pas qu’en Guyane…
Et coïncidence, le jour de la sortie de cet article, la contrôleure des prisons plaidait, au cours d’une audition devant l’assemblée nationale, pour l’autorisation du portable en prison http://www.lcp.fr/la-politique-en-video/la-controleure-des-prisons-souhaite-autoriser-les-portables-en-prison
Je reste pantois devant la longueur de certains arrêts maladie… Depuis février ? Hé bah…
Sinon, un classement sans suite n’a rien de définitif, plaignant et victime peuvent le contester, qu’en est-il ?