Ce qu’expriment ces détenus qui veulent quitter la prison de Rémire-Montjoly
A l’inverse des transferts réputés « rapides » car voulus par l’administration par « mesure de sécurité pour un détenu ayant tenté de s’évader ou qui a agressé des codetenus ou du personnel voire qui est accusé de fomenté un mouvement», les demandes de transfert émanant des détenus eux-mêmes, particulièrement aux Antilles-Guyane, sont très longs à se concrétiser, explique-t-on encore à l’OIP : « l’attente se compte en années: les détenus de Guyane qui nous ont écrit attendent pour la plupart un transfert depuis 2015, certains depuis 2014. Lundi, encore (1er août,ndlr), on a reçu un courrier d’un détenu de Baie-Mahault en Guadeloupe qui a…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
1 commentaires
A la première lecture la tentation de pensée est de se dire » ces gars la qu’est ce qu’ils nous embêtent, qu’est ce qu’ils veulent, si ils ne sont pas contents ils n’avaient au final qu’à ne pas faire ce qu’ils ont faits, ils ne seraient pas en prison. »
Et puis au final on s’aperçoit que la prison de remire ne remplit pas son rôle. Car la prison c’est bien sûr la rétention, mais ça devrait être aussi la formation, l’éducation. Pour limiter les risques de récidive, et la réinsertion.
L’article est donc très instructif sur ce point la, car l’on s’aperçoit qu’à remire les prisonniers sont en prison oui, mais qu’au final dans notre pays de guyane, l’insécurité n’est pas prête à baisser si il n’est rien fait même en prison pour donner aux délinquants une vision différente de la conduite de leur vie à la sortie.