En Guyane, les mules mineures échappent en règle générale à la prison…
Etudions maintenant le cas des garçons et plus particulièrement des mules de moins de 18 ans de sexe masculin interceptées depuis 2 ans en Guyane. 42 mules mineures de sexe masculin ont été interceptées en 2016. En 2015, 31 mules mineures avaient été interceptées. Et, dans ce nombre de 31 mules mineures, «comme en 2016, une très faible proportion de filles», nous a indiqué le procureur Eric Vaillant. Déduction de notre part : en additionnant les années 2015 et 2016, pas loin de 70 mules mineures de sexe masculin ont été interceptées en Guyane. Or, combien comptait-on de personnes mineures…
Cet article est composé de plusieurs parties, lire la suite:
1 2
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
3 commentaires
Si les muletiers ne le savaient pas déjà, ce dont je doute, ça leur fera un argument supplémentaire pour le recrutement des mineures. Bizness is bizness…
La première réaction à la fin de la lecture de cet article est : et alors ?
Vous semblez présenter l’incarcération comme une solution au trafic de stupéfiant. Pourtant, comme vous le rappelez, les mules majeures atterrissent très majoritairement à Rémire. Avez-vous remarqué un arrêt ou même une diminution des voyages de ces mules ? Hélas non.
Le système judiciaire entend privilégier la réinsertion et l’éducation de nos enfants, fussent-il délinquants, plutôt que leur mise au ban de la société dans une prison ou l’oisiveté se dispute à la violence quotidienne.
Bonjour
Alors quelle solution préconisez-vous ? puisque vous ne voulez pas qu’ils aillent en prison ?