Cinq cyclistes contrôlés positifs au cours des trois derniers Tours de Guyane et un taux de positifs en Guyane, tous sports confondus, supérieur à la moyenne nationale !
Plusieurs conclusions dès lors sont indéniables : il y a en Guyane, un recours certain à des substances interdites de la part de compétiteurs et un nombre de contrôles encore insuffisants voire inexistant est à déplorer dans certaines disciplines. Et l’on ne s’y donne pas encore les moyens de dépister l’arsenal le plus lourd du dopage (l’EPO Cera, l’hormone de croissance). Les lignes bougeront-elles davantage suite à des enquêtes journalistiques voire judiciaires comme cela a fini par être le cas dans le cyclisme en France, certes à un autre niveau (professionnel) après l’affaire Festina en 1998 puis le cas Lance…
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2 commentaires
Sacré enquête, très fouillée, bravo. Cependant il est dommage de ne pas connaitre les motivations profondes des dopés. Vouloir battre les autres on peut le supposer. L’appât du gain est plus hasardeux lorsqu’on compare » le cout de l’investissement » au montant des prix distribués même dans le vélo ici en Guyane.
Au fond on se dope peut être pour être le roi dans son village, un héros pour sa famille, un crack ( si j’ose dire ) pour les filles. C’est bien dérisoire en fait.
Votre remarque est très juste. Je dirai peut-être : un manque de recul par rapport à sa pratique sportive. Le règne de l’apparence. L’entourage aussi est important. La plupart du temps, les dopés ne témoignent pas. Ou nient…