Cinq cyclistes contrôlés positifs au cours des trois derniers Tours de Guyane et un taux de positifs en Guyane, tous sports confondus, supérieur à la moyenne nationale !
Autre souci, en matière d’efficacité de la lutte antidopage, en Guyane : on n’y recherche pas l’EPO (érythropoïétine) ou quasiment pas. Jusque mi-2012 au moins selon nos informations recoupées, aucune recherche d’EPO n’y avait, en effet, encore été effectuée. Fin juin 2012, interrogée par l’auteur de ces lignes, au sujet de l’absence du moindre contrôle d’EPO en Guyane à cette date, la Direction de la Jeunesse et des sports avait, à sa manière, renvoyé la balle à l’AFLD en assurant que «la demande a été faite de pouvoir chercher l’EPO en Guyane cette année mais cela dépend de la réponse de l’AFLD qui…
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2 commentaires
Sacré enquête, très fouillée, bravo. Cependant il est dommage de ne pas connaitre les motivations profondes des dopés. Vouloir battre les autres on peut le supposer. L’appât du gain est plus hasardeux lorsqu’on compare » le cout de l’investissement » au montant des prix distribués même dans le vélo ici en Guyane.
Au fond on se dope peut être pour être le roi dans son village, un héros pour sa famille, un crack ( si j’ose dire ) pour les filles. C’est bien dérisoire en fait.
Votre remarque est très juste. Je dirai peut-être : un manque de recul par rapport à sa pratique sportive. Le règne de l’apparence. L’entourage aussi est important. La plupart du temps, les dopés ne témoignent pas. Ou nient…