Business sur le dos de migrants venus d’Haïti, un réseau guyanais de passeurs prend cher : 7 ans, 6 ans et 4 ans de prison pour quatre Haïtiens, 4 ans pour un Martiniquais volatilisé…
Considéré comme la tête de pont de ce trafic, Kesner Cilencieux se montrera plutôt dans le déni, à l’occasion son interrogatoire au fond devant le juge Nefzi, au cours de l’instruction. Il conteste alors le contenu des écoutes téléphoniques pourtant explicites, selon une synthèse de l’enquête. Pour lui, c’est plutôt Paraison qui l’appelait de Saint-Laurent après avoir mis un migrant dans le bus à Saint-Laurent. Cilencieux se chargeant de récupérer les sans-papiers à Kourou ou Cayenne. Cilencieux déclarant alors être rémunéré par… Paraison, 50 à 100 euros pour ce service. Devant le magistrat instructeur Cilencieux finit néanmoins par admettre avoir…
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2 commentaires
Je comprends maintenant pourquoi, il y a autant d’immigrés venant de ce pays. Certains parviennent à s’intégrer mais d’autres sont traités comme des esclaves par leurs compatriotes. Félicitations à la justice.
Le business sur le dos des migrants (venus d’Haïti ou d’ailleurs) existe depuis des lustres, pas uniquement en Guyane, et est quasiment institutionnalisé ici tant nous faisons appel (tous autant que nous sommes) à des gens payés pas cher pour faire le travail que nous ne voulons pas faire. Alors OK, blâmons ces passeurs qui profitent de la misère de leurs compatriotes, mais n’oublions pas de déclarer celles et ceux qui travaillent le long de nos routes, sur les chantiers, dans les jardins (publics), dans les blanchisseries, à la décharge et dans les ateliers de « nos » garagistes…
Trop facile de prendre pour seule cible la partie émergée de l’iceberg… et d’autant plus si les coupables « ne sont pas français. » Reparlons-nous de la seconde affaire d’aide au séjour d’étrangers traitée ici par Guyaweb ? Il me semble qu’il y a de bons guyanais, de bons métros, et surtout de bons gros profiteurs qui ont été pris la main dans le sac…