Business sur le dos de migrants venus d’Haïti, un réseau guyanais de passeurs prend cher : 7 ans, 6 ans et 4 ans de prison pour quatre Haïtiens, 4 ans pour un Martiniquais volatilisé…
Le 7 juillet 2017, jour de la saisine du juge d’instruction par le parquet, 4 personnes sont mises en examen dans ce dossier à l’issue de leur garde à vue puis de leur défèrement : Cilencieux, Ferdinand, Belus et Paraison. Le même jour, Cilencieux et Ferdinand sont placés en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention (JLD). Ils y resteront jusqu’au procès du 3 mai 2018. Ironie de l’histoire : à la prison de Rémire, Cilencieux et Ferdinand se retrouvent dans la même cellule (!) Cela n’empêchera pas Ferdinand, par la suite, lors d’une audition au…
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2 commentaires
Je comprends maintenant pourquoi, il y a autant d’immigrés venant de ce pays. Certains parviennent à s’intégrer mais d’autres sont traités comme des esclaves par leurs compatriotes. Félicitations à la justice.
Le business sur le dos des migrants (venus d’Haïti ou d’ailleurs) existe depuis des lustres, pas uniquement en Guyane, et est quasiment institutionnalisé ici tant nous faisons appel (tous autant que nous sommes) à des gens payés pas cher pour faire le travail que nous ne voulons pas faire. Alors OK, blâmons ces passeurs qui profitent de la misère de leurs compatriotes, mais n’oublions pas de déclarer celles et ceux qui travaillent le long de nos routes, sur les chantiers, dans les jardins (publics), dans les blanchisseries, à la décharge et dans les ateliers de « nos » garagistes…
Trop facile de prendre pour seule cible la partie émergée de l’iceberg… et d’autant plus si les coupables « ne sont pas français. » Reparlons-nous de la seconde affaire d’aide au séjour d’étrangers traitée ici par Guyaweb ? Il me semble qu’il y a de bons guyanais, de bons métros, et surtout de bons gros profiteurs qui ont été pris la main dans le sac…