Business sur le dos de migrants venus d’Haïti, un réseau guyanais de passeurs prend cher : 7 ans, 6 ans et 4 ans de prison pour quatre Haïtiens, 4 ans pour un Martiniquais volatilisé…
Les déclarations de Belus, l’existence de liens téléphoniques entre des protagonistes de ce trafic et pas d’autres, amèneront les enquêteurs à soupçonner progressivement plusieurs filières ou organisations au sein de ce réseau avec parfois des connexions étanches au sein d’une filière. En premier lieu : on discernera la filière Cilencieux (tête de pont et transporteur)Dacila-Orfèvres (transporteurs)/Paraison (gardien des clandestins sur Saint-Laurent en attendant le véhicule de transport) : une filière qui se met en oeuvre d’Albina vers Cayenne avec un crochet éventuel par Kourou. Avec le recours à certaines (autres) petites mains si nécessaire. Ainsi, le 6 septembre 2016, jour…
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2 commentaires
Je comprends maintenant pourquoi, il y a autant d’immigrés venant de ce pays. Certains parviennent à s’intégrer mais d’autres sont traités comme des esclaves par leurs compatriotes. Félicitations à la justice.
Le business sur le dos des migrants (venus d’Haïti ou d’ailleurs) existe depuis des lustres, pas uniquement en Guyane, et est quasiment institutionnalisé ici tant nous faisons appel (tous autant que nous sommes) à des gens payés pas cher pour faire le travail que nous ne voulons pas faire. Alors OK, blâmons ces passeurs qui profitent de la misère de leurs compatriotes, mais n’oublions pas de déclarer celles et ceux qui travaillent le long de nos routes, sur les chantiers, dans les jardins (publics), dans les blanchisseries, à la décharge et dans les ateliers de « nos » garagistes…
Trop facile de prendre pour seule cible la partie émergée de l’iceberg… et d’autant plus si les coupables « ne sont pas français. » Reparlons-nous de la seconde affaire d’aide au séjour d’étrangers traitée ici par Guyaweb ? Il me semble qu’il y a de bons guyanais, de bons métros, et surtout de bons gros profiteurs qui ont été pris la main dans le sac…