Business sur le dos de migrants venus d’Haïti, un réseau guyanais de passeurs prend cher : 7 ans, 6 ans et 4 ans de prison pour quatre Haïtiens, 4 ans pour un Martiniquais volatilisé…
Le 5 juillet 2017, au lendemain de l’arrestation de Cilencieux, les interpellations de Paraison, Ferdinand et de Vilacon Belus sont déclenchées. Au domicile de Fritzner Paraison, employé de mairie à Saint-Laurent selon un document de synthèse de l’instruction, consulté par Guyaweb, les enquêteurs trouvent 4 personnes en situation irrégulière. La propriétaire de ce domicile est une certaine Oviane P. selon la synthèse de l’enquête. Des jobs de peinture Les enquêteurs mettent-ils sous le nez de Paraison, les fadettes de ses 329 communications entre le 15 juillet et le 11 novembre 2016 avec Claudy Dacila, le chauffeur à l’origine de cette…
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2 commentaires
Je comprends maintenant pourquoi, il y a autant d’immigrés venant de ce pays. Certains parviennent à s’intégrer mais d’autres sont traités comme des esclaves par leurs compatriotes. Félicitations à la justice.
Le business sur le dos des migrants (venus d’Haïti ou d’ailleurs) existe depuis des lustres, pas uniquement en Guyane, et est quasiment institutionnalisé ici tant nous faisons appel (tous autant que nous sommes) à des gens payés pas cher pour faire le travail que nous ne voulons pas faire. Alors OK, blâmons ces passeurs qui profitent de la misère de leurs compatriotes, mais n’oublions pas de déclarer celles et ceux qui travaillent le long de nos routes, sur les chantiers, dans les jardins (publics), dans les blanchisseries, à la décharge et dans les ateliers de « nos » garagistes…
Trop facile de prendre pour seule cible la partie émergée de l’iceberg… et d’autant plus si les coupables « ne sont pas français. » Reparlons-nous de la seconde affaire d’aide au séjour d’étrangers traitée ici par Guyaweb ? Il me semble qu’il y a de bons guyanais, de bons métros, et surtout de bons gros profiteurs qui ont été pris la main dans le sac…