Business sur le dos de migrants venus d’Haïti, un réseau guyanais de passeurs prend cher : 7 ans, 6 ans et 4 ans de prison pour quatre Haïtiens, 4 ans pour un Martiniquais volatilisé…
Début 2017, l’enquête vit quelques moments clefs qui renforcent les soupçons relatifs à ce réseau de passeurs. Le 9 janvier 2017, les écoutes permettent aux enquêteurs d’apprendre que le transport d’un étranger doit avoir lieu. Un chauffeur appelera par la suite Cilencieux pour lui indiquer que les gendarmes viennent d’interpeller coup sur coup deux personnes à Iracoubo. Ces deux étrangers embarqués dans deux véhicules différents sont, ce jour-là, munis d’un même document permettant le séjour en Guyane. Un document appartenant à un certain Welson Rocher qui se révèlera être le frère d’un contact haïtien de Cilencieux au Suriname, Jérémie Rocher….
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2 commentaires
Je comprends maintenant pourquoi, il y a autant d’immigrés venant de ce pays. Certains parviennent à s’intégrer mais d’autres sont traités comme des esclaves par leurs compatriotes. Félicitations à la justice.
Le business sur le dos des migrants (venus d’Haïti ou d’ailleurs) existe depuis des lustres, pas uniquement en Guyane, et est quasiment institutionnalisé ici tant nous faisons appel (tous autant que nous sommes) à des gens payés pas cher pour faire le travail que nous ne voulons pas faire. Alors OK, blâmons ces passeurs qui profitent de la misère de leurs compatriotes, mais n’oublions pas de déclarer celles et ceux qui travaillent le long de nos routes, sur les chantiers, dans les jardins (publics), dans les blanchisseries, à la décharge et dans les ateliers de « nos » garagistes…
Trop facile de prendre pour seule cible la partie émergée de l’iceberg… et d’autant plus si les coupables « ne sont pas français. » Reparlons-nous de la seconde affaire d’aide au séjour d’étrangers traitée ici par Guyaweb ? Il me semble qu’il y a de bons guyanais, de bons métros, et surtout de bons gros profiteurs qui ont été pris la main dans le sac…