Business sur le dos de migrants venus d’Haïti, un réseau guyanais de passeurs prend cher : 7 ans, 6 ans et 4 ans de prison pour quatre Haïtiens, 4 ans pour un Martiniquais volatilisé…
Président d’une association d’aide aux personnes, déjà condamné dans une affaire de stupéfiants mais volatilisé au cours de l’instruction, employé de la mairie de Saint-Laurent du Maroni gardien d’illégaux, chauffeur aux revenus officiels modestes qui paye son camion-sandwiches à clandestins cash 31 000 euros, commerçant hébergeant des sans-papiers moyennant finances à Mana, chauffeur de taxi non déclaré transporteurs de migrants irréguliers de Saint-Laurent à Iracoubo, la justice a sévèrement réprimé courant juin une belle brochette de businessmen de l’immigration en Guyane, pour la plupart quinquagénaires et haïtiens, sanctionnés pour leurs activités lucratives au sein d’un réseau de passeurs de migrants…
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2 commentaires
Je comprends maintenant pourquoi, il y a autant d’immigrés venant de ce pays. Certains parviennent à s’intégrer mais d’autres sont traités comme des esclaves par leurs compatriotes. Félicitations à la justice.
Le business sur le dos des migrants (venus d’Haïti ou d’ailleurs) existe depuis des lustres, pas uniquement en Guyane, et est quasiment institutionnalisé ici tant nous faisons appel (tous autant que nous sommes) à des gens payés pas cher pour faire le travail que nous ne voulons pas faire. Alors OK, blâmons ces passeurs qui profitent de la misère de leurs compatriotes, mais n’oublions pas de déclarer celles et ceux qui travaillent le long de nos routes, sur les chantiers, dans les jardins (publics), dans les blanchisseries, à la décharge et dans les ateliers de « nos » garagistes…
Trop facile de prendre pour seule cible la partie émergée de l’iceberg… et d’autant plus si les coupables « ne sont pas français. » Reparlons-nous de la seconde affaire d’aide au séjour d’étrangers traitée ici par Guyaweb ? Il me semble qu’il y a de bons guyanais, de bons métros, et surtout de bons gros profiteurs qui ont été pris la main dans le sac…